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Ambiance de feu, course indécise, suspense et émotion : le Grand Prix d’Amérique 2019 a été à la hauteur de sa réputation mondiale. 

Bélina Josselyn a remporté la 98e édition du Grand Prix d’Amérique, dimanche 27 janvier à Vincennes Hippodrome de Paris. Jean-Michel Bazire, driver et entraîneur de la jument, a marqué de son empreinte le Championnat du Monde de Trot Attelé version 2019. Looking Superb, deuxième, est également mis au point par le professionnel sarthois, de même que Davidson du Pont, quatrième. Readly Express, le tenant du titre classé troisième, a empêché « JMB » de truster le podium de l’Amérique avec ses trois protégés au départ. Le dénouement incertain et l’arrivée serrée ont offert au public une splendide compétition. Propulsion, troisième en 2018, a terminé cinquième, devant Bold Eagle, lauréat en 2016 et 2017, sixième cette année.

Jean-Michel Bazire, qui a remporté en 2018 un 20e Sulky d’Or (Champion de France des Drivers), s’est adjugé un quatrième Grand Prix d’Amérique en tant que pilote et un deuxième en tant qu’entraîneur. Cela faisait 20 ans qu’une jument n’avait pas remporté le prestigieux tournoi. Moni Maker est la dernière à avoir gagné, en 1999, drivée par un certain Jean-Michel Bazire. Belina Josselyn signe quand à elle la 20e victoire de sa carrière.

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Dans notre série autour du Grand Prix d’Amérique, nous allons voir ce qui lie les prétendants à la course la plus prisée du calendrier via leur pedigree. Qui sont les aïeux des champions d’aujourd’hui ayant eux-même marqué l’histoire du Grand Prix d’Amérique. Dernier opus avec Belina Josselyn.

Quand il s’agit de trouver comment Belina Josselyn est rattachée au Grand Prix d’Amérique, c’est forcément la présence dans son pedigree de Coktail Jet qui saute aux yeux. Il a été l’un des étalons les plus importants des vingt dernières années avec Ready Cash et avait comme lui remporté la plus prestigieuse course au monde : c’était en 1996 et le représentant du Jean-Etienne Dubois n’avait alors que 6 ans. Cet étalon-phare est mort il y a un eu plus d’un mois et un succès de Belina Josselyn viendrait forcément rendre un bel hommage à ce cheval de légende. Vainqueur des deux plus grandes courses européennes, le Prix d’Amérique et l’Elitloppet, de surcroît la même année et à 6 ans, Coktail Jet était à la tête d’un palmarès sportif exceptionnel auquel il faut ajouter un Critérium des 5 Ans, un Prix de l’Atlantique, un Prix de l’Étoile, un Prix René Ballière et un Grand Premio d’Europa. Une première carrière de toute beauté.

Mais le dépositaire de la marque « Jean-Etienne Dubois » (d’où le JET) n’allait pas s’arrêter en si bon chemin. Au contraire même. Sa seconde partie de vie dédiée à la reproduction fut tout aussi remarquable, voire encore plus. Devenu étalon, il est sacré tête de liste des étalons français dès 2002. Le premier de ses six titres de numéro 1 (2003, 2004, 2007, 2010, 2011) ! Parmi ses produits, on retrouve ainsi de nombreux vainqueurs de Groupe I aussi bien à l’attelé qu’au monté. Quatre d’entre eux sont millionnaires en gains en France : Love YouThe Best MadrikKerido du Donjon et Magnificent Rodney. Ce dernier a remporté le Prix de Cornulier tout comme Quif de Villeneuve, un autre de ses produits. La réputation de Coktail Jet a largement dépassé nos frontières et en Suède, on doit signaler les très belles carrières réalisées par notamment Naglo (double vainqueur de Prix de France et Grand Prix de l’UET mais aussi 4ème du Prix d’Amérique 2004) et Yarrah Boko (double vainqueur de Prix de Belgique et 2ème de l’Olympiatravet).

Ce qu’il faut aussi souligner, c’est le fait que parmi sa progéniture mâle, nombre d’entre eux sont devenus à leur tour des reproducteurs recherchés à l’instar de Love You qui n’est autre que le père de Royal DreamQualita BourbonQuaker Jet ou encore de la très actuelle Belina Josselyn.

Très actuelle et prétendante au trône ce dimanche ! Mais Belina Josselyn présente aussi dans son pedigree la particularité de posséder de nombreuses branches très américaines : en terme de lieu géographique plutôt que de Prix d’Amérique. Son « père de mère », c’est ainsi qu’on appelle le grand-père maternel dans un pedigree, très influent dans les choix des éleveurs pour leur croisement, est en effet l’Américain Workaholic, étalon importé des États-Unis à la fin des années 1980 par les Haras Nationaux et devenu très rapidement tête de liste. De nombreux éleveurs croyaient alors en le bienfait de l’apport des gênes américains dans leurs lignées maternelles françaises. Parmi eux Yvan Bernard qui est à l’origine des « Josselyn » dont l’élevage est aujourd’hui animé par son fils Pascal. Quezira, formidable matrone, fut ainsi croiser à plusieurs étalons américains et sa production fut exceptionnelle (voir le tableau d’honneur en cliquant ici). Parmi elle, Lezira Josselyn qui est donc la mère de Bélina. Mariée à Love You, fils donc de Coktail Jet, la volonté de poursuivre dans cette voie du croisement franco-américain est très forte et on retrouve ainsi dans le pedigree de la Française très américaine Belina Josselyn la présence de sires considérés comme les plus marquants (appelés chefs de race) des dernières décennies de l’autre côté de l’Atlantique : Star’s PrideSharif di Iesolo et Speedy Crown.

À Belina Josselyn à présent d’écrire dimanche 27 janvier sa propre histoire dans la grande Histoire du Prix d’Amérique.

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Le Grand Prix d’Amérique, c’est une journée de sport au sommet, de ferveur et de spectacle grandiose. Ambiance de feu sur la piste et dans les tribunes, dimanche 27 janvier à Vincennes Hippodrome de Paris !

Un show ébouriffant enflammera la piste et l’enceinte de Vincennes Hippodrome de Paris. Le public célèbrera comme il se doit les champions qui disputeront le Grand Prix d’Amérique. Voici le programme détaillé des festivités.

11 heures : ouverture des portes

12 h 45 : Grand Show Mario Luraschi

13 heures : Présentation des drivers

13 h 50 : Départ de la première course

15 h 30 : Carrousel des Lances

15 h 50 : Défilé officiel

16 h 05 : Départ du Grand Prix d’Amérique

16 h 10 : Tour d’honneur

16 h 15 : Podium officiel

18 h 45 : Dernière course du programme

Des personnalités du monde de la télévision, des arts et du spectacle honoreront de leur présence le Grand Prix d’Amérique. Philippe GELUCK, Marina CARRERE D’ENCAUSSE, Arié ELMALEH, Elsa ZYLBERSTEIN, Alex LUTZ, Catherine MARCHAL, Cartouche, Philippe BAS et Franck PROVOST représenteront SOS Autisme France, bénéficiaire du mécénat du Grand Prix d’Amérique 2019. Les recettes des entrées le jour J sur l’hippodrome seront reversées à l’association.

On attend également Audrey FLEUROT, Thierry LHERMITTE, Sandrine QUETIER, Michel DENISOT, Maïtena BIRABEN, Hugo PHILIP, Tania YOUNG, Michel BOUJENAH, Julie DE BONA, Brahim ASLOUM, Barbara CABRITA, Pierrette BRES, Lionel CHARBONNIER, Sandra LOU, Mario LURASCHI…

La couverture médiatique sera évidemment à la hauteur. La retransmission de l’événement en direct aura lieu sur TF1 lors d’une émission spéciale, dès 16 heures, et sur LCI, de 15 h 30 à 16 h 20. Equidia sera présent à Vincennes Hippodrome de Paris sur un plateau spécial dès 12 h 45. Tous les amoureux des courses au Trot piaffent d’impatience !

Achetez vos places en cliquant ici.

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Il y a 30 ans, « Roger la science » décrochait le Graal en remportant le Grand Prix d’Amérique. Après un premier volet dédié à son sacre avec Queila Gédé, puis un second consacré aux grands vainqueurs, le Mayennais vous livre son pronostic dans le 98ème championnat du monde des trotteurs.

« Il m’est plus facile de prédire le passé », s’amuse-t-il en introduction de notre entretien. Son humour pince-sans-rire pourrait presque vous induire en erreur car en réalité, Roger Baudron a déjà sa « short-list » en vue du plus beau quinté de l’année au trot. Et une conviction : Bélina Josselyn sera le cheval à battre.

Roger, quelle est votre favori(te) dans ce Grand Prix d’Amérique 2019 ?

Roger Baudron (RB) : « La jument de Jean-Michel Bazire, Bélina Josselyn (12). Je pense que depuis le début de l’hiver, elle n’a pour ainsi dire pas fait de course. Elle va arriver au summum de sa forme avec un driver lui-même au sommet de son art. Dans ce genre d’épreuve, le fait d’avoir Jean-Michel Bazire à son sulky, c’est déjà un gros plus. « Jean-Mi » sait où il va et sa jument n’a pas eu de combats difficiles. Il a fait tout l’inverse de ce que j’ai fait dans les années 1980 avec Khali de Vrie, en lui donnant des courses dures dans les épreuves préparatoires. Pour moi, il y a « Bélina » et les autres. »

Qui sont les autres, par ordre de préférence ?

RB : « Bold Eagle (18) bien sûr. On n’enterre pas les légendes… Ce n’est plus le même trotteur qu’à 5 et 6 ans et je pense que quelque chose s’est cassé à Solvalla, le jour de sa batterie « record ». Pourtant, c’est à mon sens la plus grosse performance qu’il ait réalisée de sa carrière car même si tout le monde connaît la suite, le cheval  a été tout bonnement magistral. Franck Nivard a repris du moral grâce à son succès dans le Prix de Bourgogne et s’il parvient à lui donner le bon parcours, Bold Eagle peut terrasser n’importe qui sur 200-300 mètres. »

Vous croyez que Bold Eagle est plus fort que Readly Express ?

RB : « Je situe Bold Eagle un cran au-dessus. Readly Express (15) n’a pas eu une année 2018 évidente. Il a eu des courses difficiles et son grand rival en Suède, Propulsion (17), l’a battu à plusieurs reprises (NDLR : deux fois, à Åby dans le Åby Stora Pris, le 11 août, puis à Östersund dans l’UET Trotting Masters Final, le 16 septembre). Dans le même temps, il a relativement peu couru et arrive sur ce meeting avec de la fraîcheur. J’ai franchement du mal à le juger par rapport à sa dernière sortie car il n’a rien montré dans le Grand Prix de Belgique. Sa deuxième place dans le Grand Prix de Bourgogne est plus éclairante et son entourage va l’amener au top pour le jour J. Je le place donc dans mon trio de favoris. »

Qui vient ensuite dans votre sélection ?

RB : « Bird Parker (16), de par sa très grande régularité. Lors du précédent meeting, il avait quand même battu à deux reprises Bold Eagle et même Bélina Josselyn dans le Grand Prix de Paris. Le paradoxe avec Bird Parker, c’est que tout le monde s’en méfie mais que personne ne le voit gagner. S’il part sur la bonne jambe et qu’il n’a pas un mauvais parcours, il sera à l’arrivée, c’est sûr. »

Et pour conclure votre quinté, quel serait votre cinquième choix ?

RB : « Là, ça se complique… (il hésite) Tout va dépendre du scénario de la course. Je serais tenté de mettre Davidson du Pont (4) car il me semble promis à un grand avenir. Cependant je ne pense pas que ce soit un sprinter et il faut une cheval maniable pour gagner le Grand Prix d’Amérique. Or il est encore un peu juste sur ce plan-là et je ne vois pas Franck Ouvrie tenter de prendre la course à sa compte. Il y a au contraire de fortes chances de voir des chevaux entraînés par Sébastien Guarato et Philippe Allaire aux avant-postes en début de parcours. S’il devait y avoir un faux-train et que l’arrivée devait se jouer sur un sprint, je crois qu’un cheval comme Eridan (3), doté d’une accélération foudroyante, est capable de s’immiscer dans la bonne combinaison. »

Avez-vous des regrets ?

RB : « Délia du Pommereux (5) m’a déçu en dernier lieu, raison pour laquelle je ne l’ai pas retenue. Elle était peut-être arrivée à son pic de forme trop tôt. Néanmoins, c’est une jument coriace qui donne toujours le meilleur d’elle-même. J’ai également du mal à cerner le norvégien Looking Superb (1), qui m’a laissé sur ma faim en dernier lieu (NDLR : disqualifié dès le départ, le partenaire d’Alexandre Abrivard a bien travaillé en retrait). Et dans le Prix Ténor de Baune, il domine Davidson du Pontferré, et ne courrait que face à ses camarades de classe. Difficile d’avoir des certitudes le concernant, tout comme Propulsion que l’on a plus revu en France depuis son second accessit dans le Grand Prix de France. Il est extrêmement performant mais le fait qu’il ne se soit pas préparé en France me fait douter. »

Maharajah a pourtant tracé cette voie en gagnant le Grand Prix d’Amérique 2014 sans avoir disputé une épreuve du meeting d’hiver. Le fils de Viking Kronos avait d’ailleurs été battu lors de sa dernière course préparatoire par On Track Piraten, il portait le n°17 et était drivé par Örjan Kihlström. Cela fait beaucoup de similitudes avec Propulsion… Faut-il y voir un signe du destin ?

RB : «  Je ne crois pas trop à ces choses-là. Par contre, ce qui est certain, c’est qu’il y a souvent des surprises dans le Grand Prix d’Amérique. Propulsion (17) a déjà fait ses preuves à Vincennes et il a été malheureux l’an passé. En fin de compte, il n’y aurait rien de surprenant à le voir gagner d’autant qu’il a déjà battu Bélina JosselynBold EagleReadly Express ou encore Bird Parker. De toute façon, celui qui battra « Bélina » aura gagné le Prix d’Amérique. » 

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C’est l’événement que tous les fans de Trot attendent chaque année. Le Grand Prix d’Amérique édition 2019 se dispute dimanche à Vincennes Hippodrome de Paris. Voici les 18 acteurs qui vont se disputer la victoire.

Ils ont participé à l’édition 2018

Ils sont 10 à avoir participé à la précédente édition du Grand Prix d’Amérique et les quatre premiers se retrouvent même pour un match retour. Readly Express et Bold Eagle étaient séparés du minimum, Propulsion (3ème) arrive avec un atout fraîcheur et Belina Josselyn (4ème) est peut-être plus forte que jamais !

Readly Express : Convaincant 2ème du Grand Prix de Bourgogne 2018, il vient de conclure 5ème du Grand Prix de Belgique, finissant bien en dehors. Tenant du titre.

Bold Eagle : Double vainqueur de la course. Vainqueur du Grand Prix de Bourgogne et plus revu depuis. Il sera présenté déferré des quatre pieds pour la seconde fois de sa carrière.

Propulsion : Son année 2018 en Scandinavie a été énorme. Aussi discret cet hiver que son entraîneur s’était fait remarqué les années précédentes. Il veut brouiller les pistes et peut faire fort.

Belina Josselyn : Lauréate du Grand Prix de France 2018, elle a laissé une impression des plus favorables dans le Grand Prix de Belgique malgré sa disqualification (pour gêne occasionnée) après enquête.

Bird Parker : La régularité à toute épreuve. Vainqueur pour la 2ème année consécutive du Grand Prix de Belgique, il avait aussi fini sur les podiums des Grands Prix de Bretagne et du Bourbonnais.

Billie de Montfort : L’inoxydable jument du peloton internationale. Lauréate à 2 ans du Groupe I Critérium des Jeunes, elle évolue toujours au sommet.

Valko Jenilat : 3ème des cinq pensionnaires de Sébastien Guarato. Vainqueur du Grand Prix de Bretagne 2017 et 9ème de la course l’an passé.

Carat Williams : Lauréat du Critérium des 5 ans l’an dernier. 3ème du récent Grand Prix de Belgique.

Charly du Noyer : Triple lauréat de Gr.I, disqualifié l’an passé.

Lionel : Comme Propulsion, il s’est montré discret (étant même absent) sur la scène française lors des courses-tremplins vers le Grand Prix d’Amérique. 4ème participation. 3ème en 2017.

Les qualifiés en course

Looking Superb : C’est l’invité surprise de l’édition 2019. Seulement 139 122 € de gains. Qualifié grâce à son succès dans le Prix Ténor de Baune.

Bahia Quesnot : 2ème du Grand Prix de Belgique et donc qualifiée, elle a surpris tout son monde. Son nouvel entraîneur, Junior Guelpa, a même déclaré : « Il y a un mois, je n’aurais jamais cru courir l’Amérique« .

Eridan : Vainqueur dans un temps canon du Critérium Continental, il représente la jeunesse du haut de ses 5 ans. Cinquième représentant de l’entraîneur Sébastien Guarato.

Delia du Pommereux : A décroché deux billets qualificatifs en finissant 2ème du Grand Prix de Bretagne puis en gagnant le Grand Prix du Bourbonnais.

Davidson du Pont : Vainqueur du Critérium des 5 ans (son 3ème Groupe I) 2018 et au cours de l’hiver du Grand Prix de Bretagne. 3ème atout (avec Looking Superb et Belina Josselyn) de l’entraînement de Jean-Michel Bazire.

Uza Josselyn : Dotée d’une vitesse de base peu commune. Première participation au Grand Prix d’Amérique. Triple lauréate en 2018 sur plus courte distance.

Les qualifiés aux gains

Urlo Dei Venti : Seul trotteur italien en lice cette année. Vainqueur du Prix du Luxembourg à Vincennes l’an passé. Pas de référence sur 2 700 mètres.

Traders : Vainqueur du Prix de Cornulier en 2018 et 2ème de l’édition 2019 la semaine passée. Record-horse du parcours des 2 700 mètres : réduction kilométrique d’1’10 »8.

Voir la liste des partants du Grand Prix d’Amérique 2019

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Parmi les entraîneurs présentant pour la première fois un de leurs pensionnaires au départ du Grand Prix d’Amérique, Sylvain Roger aligne Délia du Pommereux, jument qu’il a dans son écurie depuis ses tout débuts.

C’est un nouveau pic émotionnel auquel doit se préparer Sylvain Roger. Ces six derniers mois l’ont fait passé par tous les états et le professionnel normand voit ici sa constance dans les résultats se concrétiser par une belle satisfaction : avoir un premier partant dans le Grand Prix d’Amérique. Une première partante en l’occurrence : Delia du Pommereux. Née et élevée sous le label de son ami et complice mais aussi client Noël Lolic qui lui fait confiance depuis plus de vingt ans et dont ce sera aussi la première participation à l’Amérique, Delia du Pommereux a donné depuis le début de sa carrière d’énormes satisfactions aux deux hommes et à leur team dans laquelle on peut intégrer Michel Bonne (le père de Damien, le pilote attitré de Delia). Alors certes elle a été disqualifiée dix fois depuis ses débuts mais hormis ces écarts, la jument n’est sortie que quatre fois des 4 premiers et a gagné à 12 reprises ! Dans ce concert de succès, son triomphe dans le Grand Prix du Bourbonnais quand elle dominait alors Belina JosselynBird Parker et Bold Eagle (excusez du peu) a représenté un sommet. Revoir la course.

Nous étions alors le 9 décembre et cette victoire mettait du baume au coeur à Sylvain Roger son entraîneur, convalescent après une terrible chute lors d’une épreuve de qualification à Caen en septembre. Un accident grave remettant à l’esprit de tous combien l’activité combinant recherche de performance, vitesse et travail avec des chevaux peut aussi s’avérer risquée.

Le choc cérébral subi a laissé quelques traces en termes de pertes passagères de mémoires et une fracture du poignet le handicape dans son métier, mais le solide normand fait en sorte de reprendre le dessus et il espère bien voir sa jument lui apporter dimanche une vive satisfaction. Comme celle qu’il a vécue en mai dernier quand Enino du Pommereux, le frère de Delia du Pommereux, lui offrait sa première victoire de Groupe I dans le Critérium des 4 Ans. Et c’est plutôt ce genre de première qu’il souhaiterait renouveler dimanche.

Délia du Pommereux, femelle de 6 ans
41 courses,
12 victoires
12 places de 2ème ou 3ème
1ère participation au Grand Prix d’Amérique

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Tenants du titre, les suédois Readly Express et Björn Goop se sont longtemps croisés avant d’unir leurs talents. L’association remonte en effet seulement à décembre 2017, cinq semaines avant le triomphe dans le Grand Prix d’Amérique.

Jusqu’à cette époque, le trotteur suédois, entraîné à Solvalla (banlieue de Stockholm) par le finlandais Timo Nurmos, avait eu pour partenaire exclusif, son compatriote et top-driver, Jorma Kontio. Ensemble, ils avaient d’ailleurs gagné en France le Grand Prix de l’UET, couru à l’automne 2016.

En vue du Grand Prix d’Amérique 2018, Björn Goop s’est retrouvé pour la première fois au sulky de Readly Express, dans le Prix Ténor de Baune (1er), puis ensuite dans le Grand Prix de Belgique (3e). Deux semaines plus tard, le crack trotteur suédois et le multiple Casque d’Or (équivalent du Sulky d’Or en Suède) connaissaient le sacre dans le Grand Prix d’Amérique. Ils mettaient à la raison Bold Eagle et l’empêchaient de gagner un troisième titre consécutif.

Après la saison de monte, Readly Express a repris la compétition dans son pays d’origine, associé à Jorma Kontio (1er, 2e et 5e). Mais en septembre, Björn Goop est de nouveau appelé pour le mener, tout d’abord dans le Masters Final de l’UET (3e à Ostersünd), puis en octobre à Äby (1er). Quelques semaines plus tard, le couple retrouve la France pour disputer deux des épreuves qualificatives au Grand Prix d’Amérique (2e du Grand Prix de Bourgogne remporté par Bold Eagle, 5e du Grand Prix de Belgique). Readly Express est d’ailleurs stationné en Normandie dans l’établissement loué par Björn Goop à Jean-Etienne Dubois. Son entraînement poussé reste supervisé par Timo Nurmos, mais le « Casque d’Or » est devenu son complice durant sa campagne française.

Pour l’heure, l’association Readly Express – Bjorn Goop compte donc 7 tentatives, pour trois premières places, une deuxième, deux troisièmes et une cinquième places, soit un pourcentage de réussite dans les trois premiers de 85,7%. La marque de fabrique de deux champions !

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Dans notre série autour du Grand Prix d’Amérique, nous allons voir ce qui lie les prétendants à la plus prestigieuse course du calendrier via leur pedigree. Qui sont les aïeux des champions d’aujourd’hui ayant eux-même marqué l’histoire du Grand Prix d’Amérique. Nouvel opus avec Carat Williams.

La première connexion avec le Grand Prix d’Amérique de Carat Williams se situe au niveau de son père, Prodigious. Issu d’une famille où figure notamment le nom de Fakir du Vivier (dont on avait évoqué l’histoire dans le focus consacré à Bird Parker), Prodigious fut un compétiteur de classe qui gagna son Groupe I à l’âge de 4 ans : le Critérium Continental. Convaincu de son talent, Jean-Pierre Dubois tenta sa chance dans le Prix d’Amérique alors que son cheval n’avait que 5 ans. Malchanceux à deux reprises durant le parcours, il concluait dans une très plaisante action au 5ème rang. Il fut considéré par beaucoup d’observateurs comme la « note » de la course. Il fut plus tard disqualifié pour contrôle positif. Devenu étalon, Prodigious va devenir un incontournable. Depuis son arrivée au haras, en 2008, le fils de Goetmals Wood a produit plusieurs trotteurs classiques parmi lesquels Vision IntenseValse DarlingDarling de ReuxEarl Simon mais aussi donc Carat Williams, vainqueur en 2017 du Critérium des 5 Ans.

Côté maternel, la présence de Gélinotte, double lauréate de Prix d’Amérique en 1956 et 1957 dont Roger Baudron salue les succès comme parmi les plus grands de l’histoire des courses au Trot (voir l’article) attire forcément l’attention (en 5ème mère). Mais, plus proche de Carat Williams, il y a aussi ceux de Chambon P (2ème père de mère) et son père Kerjacques, considérés comme deux des étalons les plus marquants de l’histoire du Trot. Le premier est ce qu’on appelle un continuateur de l’oeuvre génétique de son père Kerjacques, étalon numéro 1 en France pendant près d’une décennie et présent dans les pedigrees de très nombreux cracks. Et notamment de vainqueurs de Prix d’Amérique comme ses propres fils et filles ÉléazarToscan ou encore la superbe Une de Mai. Ses produits devenus eux-mêmes reproducteurs ont au fil des années à leur tour donné nombre de lauréats de la plus grande course du monde : Ténor de BauneCoktail JetGénéral du PommeauKesaco PhedoJag de BellouetOffshore DreamReady CashUp And Quick et Bold Eagle.

À Carat Williams d’écrire à présent dimanche sa propre d’histoire dans le Grand Prix d’Amérique.

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Dimanche 27 janvier, au départ du Grand Prix d’Amérique 2019, Jean-Philippe Monclin sera au sulky de Bird Parker. Le tandem sera réuni pour la 40e fois. Le protégé de Philippe Allaire disputera quant à lui la 80e course de sa carrière. Le pilote angevin a donc été son partenaire une fois sur deux.

Le début de leur association a été cependant tardive. Elle a démarré en février 2016, dans le Grand Prix de France (2 100 mètres autostart) par une 5e place. A 2, 3 et 4 ans, le pensionnaire de Philippe Allaire avait été surtout confié à Yoann Lebourgeois (17 courses dont un succès classique dans le Prix de Vincennes au monté, notamment), Jos Verbeeck (5 courses dont le Critérium des 4 ans), ou bien encore Pierre Vercruysse (9 courses).

Depuis février 2016, Jean-Philippe Monclin et Bird Parker ne se quittent plus ou presque, si ce n’est quand le cheval est allé courir à l’étranger (cinq succès avec Jos Verbeeck, en particulier dans le Tour Européen du Trotteur Français en 2017), ou quand il se préparait pour le Prix de Cornulier (deux sorties avec Anthony Barrier), ou effectuait une rentrée dans le rang des amateurs, comme en septembre dernier sur la piste en herbe d’Alençon.

La plus belle victoire du tandem a déjà eu pour cadre Vincennes Hippodrome de Paris. C’était en février 2018, dans le Grand Prix de Paris (Groupe I). Bird Parker s’imposait face à Bélina Josselyn qui venait de gagner le Grand Prix de France. Parmi leurs autres grands succès, il faut ajouter le Prix des Ducs de Normandie à Caen (mai 2016), le Prix Jean-Luc Lagardère à Enghien (août 2016), les Grands Prix du Bourbonnais (2017) et de Belgique (2018 et 2019).

Sur 39 sorties, le couple compte 8 premières places, 6 deuxièmes places et 7 troisièmes places, soit un pourcentage de réussite dans les trois premiers de 54 %. Le couple a ainsi engrangé 1 054 800 euros, soit plus de la moitié des gains de ce trotteur double millionnaire.

Ce dimanche, Bird Parker et Jean-Philippe Monclin disputent leur 3e Grand Prix d’Amérique ensemble, après avoir terminé non placé en 2017 et 6e l’an dernier. Dans cette édition, ils espèrent bien monter pour la première fois sur le podium. Ils en ont les moyens.