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Auteur d’une saison 2016 exceptionnelle, ponctuée par un record du nombre de victoires, 300, Pierre-Charles Boudot a décroché sa seconde Cravache d’Or au Galop (Plat). Aimant toutes les courses, il nous livre son point de vue sur le Prix d’Amérique Opodo.

Copropriétaire avec une bonne bande d’amis d’un trotteur, Beethov, récent vainqueur à Vincennes Hippodrome de Paris, Pierre-Charles Boudot s’intéresse au Trot…d’un oeil. Mais un oeil bien ouvert ! C’est de Cagnes, où il fait son meeting d’hiver à lui, en côtoyant d’ailleurs nombre de professionnels du Trot, qu’il a répondu à nos questions.

Quel regard portez-vous sur le Prix d’Amérique Opodo ?
« C’est un moment toujours très fort en émotions avec un peloton fourni, des champions à tous les étages. J’ai beaucoup d’admiration pour un cheval comme Timoko et ses 13 victoires de Groupe I mais j’ai un faible pour Bold Eagle qui sera mon favori. S’il bénéficie d’un bon déroulement de course et qu’il est ramené sur un plateau, ce qui lui est arrivé notamment cet hiver, il pourra alors placer sa pointe de vitesse acérée et il sera alors difficilement battable. »

En terme de pilotage, que vous inspire la discipline du Trot ?
« Celui qui me bluffe le plus, c’est Jean-Michel Bazire. Ses tactiques de course sont incroyables. Pour moi, c’est un génie. »

Un souvenir de Prix d’Amérique ?
« Pas précisément. Mais ce que j’ai en tête, c’est un cheval : Jag de Bellouet. Au-delà de son succès dans l’Amérique, c’est le fait d’enchaîner à une semaine d’intervalle Prix de Cornulier-Prix d’Amérique que j’ai trouvé formidable. C’est le genre de défi sportif pour lequel j’ai un profond respect. »

Dimanche où serez-vous ?
« Je regarderai la course de Cagnes-sur-Mer, à la télé, avec des amis trotteurs. »

(Source : Turfcom)

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Dans les années 80, le Prix d’Amérique a connu la suprématie d’un cheval hors du commun, un champion d’exception au charisme étonnant et à l’incroyable longévité. Ourasi deviendra le record-horse de l’épreuve et l’icône éternelle de l’Histoire du trot.

Cette décennie 80 marque la mainmise des trotteurs français dans le Prix d’Amérique puisque c’est la seule durant laquelle aucun trotteur né hors de France n’est parvenu à dominer les tricolores sur la piste de Vincennes, ce qui n’arrivera plus dans les décennies suivantes. Idéal du Gazeau et Ourasi sont les deux héros de l’époque.
Idéal du Gazeau :
Vainqueur en 1981 devant Jorky et l’américaine Classical Way, puis troisième en 1982, Idéal du Gazeau, le « Petit Bonhomme » ainsi que le surnommait son entraîneur/driver Eugène Lefèvre pour sa taille modeste, remporte une deuxième couronne dans le Prix d’Amérique 1983. Il ponctue ainsi un palmarès exceptionnel, constitué sur la plupart des grands hippodromes du monde entier. Il a réussi à dominer les américains, les italiens et les scandinaves sur leurs propres terres, ce qui lui a valu une popularité extraordinaire due en grande partie à son courage et sa vitesse sur la piste et à la modestie de son entraîneur/driver.
Ourasi :
Et puis en 1986 vint Ourasi… L’alezan devenu Légende, dont la statue de bronze toise désormais ses successeurs en bordure de la piste de Vincennes Hippodrome de Paris. Celui qui a fait oublier ses prédécesseurs, et fait plier ses adversaires presque à chaque fois. Il remporte son premier Prix d’Amérique en 1986, endiguant facilement la pointe de vitesse du très véloce Mon Tourbillon, puis conserve son titre les deux années suivantes, accédant ainsi au rang de star. « Seulement » troisième en 1989 de Queila Gédé pilotée par son entraîneur métronome Roger Baudron, Ourasi reprend son sceptre l’année suivante pour son ultime participation, sous la férule de Michel-Marcel Gougeon qui avait dû remplacer son frère, Jean-René, victime d’un accident cardiaque. On ne reverra hélas plus ce dernier en piste, lui qui demeure encore le recordman des victoires dans le Prix d’Amérique : 8, au sulky des mythiques Roquépine, deux victoires, et Bellino II et Ourasi avec lesquels il s’est imposé trois fois chacun.
A cette époque, le coeur du public battait pour Ourasi, surnommé le Roi Fainéant à cause de sa tendance à ne jamais s’employer ailleurs qu’en course. A tel point qu’avant l’épreuve 1989, sous les yeux du Président de la République François Mitterrand, le public – et la France entière – retient son souffle : Ourasi n’a pas uriné. Pour cette raison, peut-être, le phénomène connaîtra sa seule défaite dans l’épreuve reine, une troisième place – derrière Queila Gédé et Potin d’Amour –  qui a fait, en ces temps-là, couler beaucoup d’encre et de salive.
(Source : Turfcom)

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Sébastien Guarato est actuellement l’incontestable leader des entraîneurs, accumulant les victoires au plus haut niveau, chez les jeunes comme chez les chevaux d’âge. Avec Bold Eagle, fleuron d’une écurie très performante, il est en lice pour un deuxième Prix d’Amérique Opodo Finale EpiqE Series consécutif. Et son parcours n’est pas commun.

Originaire de la région bordelaise où il naît en 1972, Sébastien Guarato n’avait aucun lien naturel avec les métiers du cheval à la seule exception d’un père turfiste occasionnel. Peu disposé à effectuer des études prolongées, il se décide pourtant à devenir driver comme ça, sur un coup de tête. L’école de Graignes puis un apprentissage chez Marcel Cherruau lui donnent les rudiments d’un métier pour lequel il semble manifestement doué. L’éleveur Albert Dauphin lui offre ensuite la possibilité d’entraîner, et c’est au Haras de Ginai, où il se lie avec Franck Anne, qu’il fourbit ses armes. Rapidement, les premiers succès offrent à cet homme fonceur et déterminé la possibilité de s’installer, et il trouve au Ménil-Bérard, dans l’Orne, un établissement qu’il améliorera au fil du temps jusqu’à en faire un centre d’entraînement parfaitement fonctionnel, construit selon ses désirs avec trois établissements dédiés chacun aux différentes méthodes d’entraînement qu’il pratique.

Entre-temps, Prince d’Espace, son premier semi-classique, l’a fait connaître, et les succès s’enchaînent. Olga du Biwetz, Rapide Lebel, Roxane Griff, Vanishing Point, Vabellino, Aladin d’Ecajeul, Billie de Montfort et Booster Winner lui offrent des Groupe I, et chaque année, Sébastien Guarato gravit un peu plus la hiérarchie jusqu’à parvenir au sommet. Mais c’est bien Bold Eagle qui lui permet d’atteindre le Graal des trotteurs, le Prix d’Amérique Opodo 2016 que son champion remporte à 5 ans. Pour autant, Sébastien Guarato ne change pas. L’homme, jovial et festif, s’exprimant toujours sans détours, continue à oeuvrer comme avant, améliorant son outil de travail selon ses besoins, afin que la série ne s’interrompe pas. Il sait parfaitement que le métier qu’il exerce est difficile et que le succès peut être éphémère. Il n’en reste pas moins l’entraîneur du grand favori du prochain Prix d’Amérique Opodo Finale EpiqE Series.
(Source : Turfcom).

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Depuis quelques années, les tribunes de Vincennes Hippodrome de Paris fleurissent de drapeaux, étendards, pancartes, écharpes, casquettes ou autres gadgets à la gloire et aux couleurs des trotteurs qui vont s’illustrer sur la piste. Pour le Prix d’Amérique Opodo 2017, des cars entiers de supporters ont été prévus de longue date, ce qui assurera une ambiance festive et colorée pour encourager les champions.

Peut-être inspirés du chaleureux public scandinave, et moins turbulents mais parfois aussi bruyants que les supporteurs de football, les aficionados du trot n’hésitent plus à afficher leurs préférences dans les tribunes de Vincennes Hippodrome de Paris. Les premiers supporteurs vraiment déclarés furent ceux de Général du Pommeau au début des années 2000. Venus pour la plupart de la région d’origine de son entraîneur, la Manche, ils ont déferlé dans les tribunes avec des écharpes orange et blanc, aux couleurs de leur crack, des pancartes fabriquées maison, et ils manifestaient bruyamment leurs encouragements dès l’apparition de leur favori en piste. Ils furent relayés ensuite par les tifosi de Varenne, les années suivantes, exubérants à l’italienne, puis arrivèrent les fans de Jag de Bellouet, d’Uhlan du Val, d’Univers de Pan, de Ready Cash, etc…

Basés le plus souvent en Gascogne, les supporteurs de Timoko, auxquels se joignaient les truculents hollandais, ajoutèrent, en plus des gadgets vestimentaires de couleur bleue, comme le bonnet que porte leur favori, une note sonore avec leur fameux chant : Go, go, Timoko ! Indiscutablement, les supporteurs de Timoko ont élevé d’un ton le volume sonore qui parcourt les travées et les tribunes les jours de grands événements.

Désormais, il y a, en plus, les fervents supporteurs de Bold Eagle, le fan club qu’ils ont créé en hommage à leur champion, et leur activité particulièrement importante sur les réseaux sociaux, manière désormais incontournable de crier son amour à son favori tout en assurant sa médiatisation. Nul doute que, pour le Prix d’Amérique Opodo Finale EpiqE Series de cette année, des autocars venus de partout en France après de longues heures de route déverseront dans les tribunes des fans enthousiastes et volubiles qui assureront une ambiance digne de l’événement en encourageant leurs champions avec ferveur.

 

(Source : Turfcom)

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De sa Suède natale à la piste de Vincennes-Hippodrome de Paris, le plus français des pilotes suédois fait indiscutablement partie de l’élite des drivers européens. Et pas seulement au sulky de « son » Timoko avec lequel il espère pouvoir remporter, dans dix jours, la course de ses rêves : le Prix d’Amérique Opodo Finale EpiqE Series.

Né en 1976 au sud de la Suède, à Göteborg, d’un père crack-driver et entraîneur célébrissime en Scandinavie : Olle Goop, Björn Goop, ainsi baptisé en hommage au tennisman Björn Borg, commence par driver des poneys. Puis rapidement, il travaille avec son père, passe professionnel et accumule les victoires, montrant un don exceptionnel de pilotage qu’il prouve partout en Europe. En 2006, à peine âgé de 30 ans, il passe le cap des 2.000 victoires, puis celui des 5.000 en 2013, quelques mois avant de remporter l’Elitloppet avec Timoko. Un Elitloppet qu’il avait déjà enlevée en 2006 mais sur tapis vert après la disqualification de Jag de Bellouet.
Björn Goop, le communicant :
Troisième puis deuxième des deux derniers Prix d’Amérique Opodo (toujours avec Timoko) double vainqueur des Prix de France 2014 et 2015, l’homme au casque d’or, d’une gentillesse et d’une disponibilité jamais prises en défaut, a acquis une popularité rare dans notre pays que sa maîtrise de la langue française à contribué à entretenir. Sa présence et son dynamisme sur les réseaux sociaux peuvent en témoigner : près de 15.000 suiveurs sur Twitter (@goopbjorn) et une page Facebook très active dans les deux langues suédoise et française.
Ses plus belles victoires :
Également titulaire d’une licence d’entraîneur dans les deux pays, Björn Goop a remporté trois Groupe I au sulky de Timoko (Grand Prix de France 2015, et deux Critériums de la Côte d’Azur 2015 et 2016) mais il a également gagné un autre Grand Prix de France (2014) avec Noras Bean et le Critérium Continental 2014 avec Tumble Dust, tous deux entraînés par des « collègues » suédois.
Son objectif majeur :
A 10 jours du Prix d’Amérique Finale EpiqE Series 2017, la pression monte pour Björn Goop pour qui l’épreuve est « son plus grand objectif » et qu’il espère vraiment remporter avec Timoko, son cheval de coeur, qu’il considère comme le meilleur trotteur qu’il a drivé dans sa vie. Et venant d’un homme qui a passé le cap des 6.000 victoires en décembre 2015, ces paroles prennent tout leur sens.
(Source : Turfcom)

 

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« Je veux gagner le Prix d’Amérique ! ». Voilà ce qu’a déclaré Daniel Reden à quelques jours du Grand Prix de Belgique, la 12e étape des EpiqE Series. Même s’il met la barre très haut, le metteur au point aura quatre belles cartes en main pour tenter de défier Bold Eagle et Timoko le 29 janvier prochain.

A l’orée du meeting d’hiver, Daniel Redén avait déclaré au journal Paris-Turf avoir « au mieux quatre chevaux, au pire zéro » au départ de la Grande Course. C’est donc carton plein pour le scandinave, dont les stats sont éloquentes sur le sol français depuis son premier partant (gagnant) en janvier 2015 : 12 victoires et 11 podiums pour 43 courses, soit une réussite de 53% dans les trois premiers (2 succès et 6 places pour 14 courses depuis le début du meeting d’hiver 2016-17). S’il faut préciser que son champion Call Me Keeper y est pour beaucoup concernant les chiffres « à la gagne » (10 succès chez nous), In Vain Sund vient tout de même d’enlever un semi-classique (Prix de Croix, le 14 janvier), et huit autres de ses protégés ont pris une médaille d’argent ou de bronze.

Invité d’Equidia Turf Club il y a deux jours, l’homme de 37 ans a, par ailleurs, autant de succès sur les réseaux sociaux que sur la piste. Il suffit de se rendre sur son compte Twitter (plus de 11.000 abonnés) pour s’en convaincre. Au travers de clips et de photos, on y découvre une joie de vivre qu’il transmet visiblement à ses chevaux !

Mais outre sa passion pour le trotteur, Daniel Redén doit sa réussite aussi au grand metteur au point suédois Stefan Melander, chez qui il a fait ses classes pendant quinze ans. Puis en 2008, Redén devient l’entraîneur particulier de la Stal Zet (écurie Zet), et se trouve aujourd’hui à la tête d’environ 80 éléments, basés à Örsundsbro, à peu près 80 kilomètres au nord-ouest de Stockhölm. L’écurie compte également un petit effectif chez Jimmy Takter aux Etats Unis, où Redén s’est aussi fait un nom en dénichant Trixton aux ventes en 2012. Deux ans plus tard le poulain s’est adjugé le célèbre « Hambletonian » réservé aux meilleurs 3 ans américains, devant le phénomène Nuncio, gagnant depuis du grand classique scandinave, l’Elitloppet, à Solvalla, en mai 2016.

Chez lui, en Suéde, Daniel Redén s’est distingué à 100 reprises l’année dernière, remportant, notamment, la très convoitée « Breeders Crown » avec In Toto Sund. Réussira-t-il à exaucer son rêve avec l’un de ses quatre partants le dernier dimanche de janvier ? Pour voir la vidéo de Daniel Redén au centre d’entraînement de Grosbois, cliquez ici.

(Source Turfcom).

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Au siècle dernier, de très grands champions et de grandes personnalités ont illuminé le Prix d’Amérique de tous leurs feux. La décennie 70 en est un des exemples les plus marquants.

Tidalium Pélo et Bellino II, respectivement double et triple lauréats du Championnat du Monde de trot attelé, sont les héros majeurs de cette décennie révélatrice de nombreux talents, aussi bien chez les chevaux que chez les hommes.
En 1972, alors que la France entière n’a d’yeux que pour la célébrissime championne Une de Mai, un grand diable noir aux bandages blancs profite de l’accrochage de la coqueluche de la France avec une rivale dans le dernier tournant pour filer au poteau. Tidalium Pélo remportait ainsi sa seconde victoire dans le Prix d’Amérique, marquant les esprits avec ses grandes foulées amples et puissantes. Malgré ces deux victoires et deux Prix de Cornulier – dont le doublé en 1972 – Tidalium Pélo n’atteindra jamais la popularité d’Une de Mai qui n’a cependant, malgré un palmarès flamboyant, jamais pu remporter l’Épreuve Suprême.
1977. Après deux belles victoires dans les Prix d’Amérique des deux années précédentes, Bellino II, surnommé le « Rouleau Compresseur » pour ses aptitudes à écraser ses adversaires, résiste au jeune Eléazar et remporte sa troisième victoire consécutive dans la Grande Épreuve, égalant ainsi la star Roquépine et la légendaire Uranie. Quelques jours plus tard, Bellino II ouvrait, en personne, le journal de 13 heures de TF1 où Yves Mourousi avait convié le champion entré dans la Légende avec, en plus, trois victoires dans le Prix de Cornulier et d’innombrables succès dans les deux spécialités.
L’édition du Prix d’Amérique 1978 voit la victoire d’une des personnalités les plus charismatiques du Trot de cette époque : Pierre-Désiré Allaire. L’homme qui avait découvert Une de Mai et Toscan, s’y impose au sulky de son pensionnaire Grandpré devançant un autre de ses élèves, le futur chef de race Fakir du Vivier. La Légende murmure que le célèbre professionnel avait fêté sa victoire la veille dans un grand restaurant parisien, ce que sa manière de saluer la foule dans la dernière ligne droite eut tendance à confirmer.
L’année suivante, 1979, met en lumière l’avénement d’un autre personnage qui deviendra, plus tard, un des plus grands entraîneurs du monde : Jean-Pierre Dubois. L’homme de Dinan remporte son premier Prix d’Amérique cette année-là au sulky de High Echelon, s’infiltrant à la corde dans les tout derniers mètres pour causer une grande surprise en battant un certain Idéal du Gazeau dont on reparlera dans la décennie suivante. (Source : Turfcom).

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Il a gagné deux Prix d’Amérique Opodo, a longtemps été le record-horse historique aux gains, a généré un autre gagnant de Prix d’Amérique Opodo, et trône désormais comme étalon tête de liste sur l’Europe. Ready Cash est un trotteur rare, peut-être unique.

Sa longévité :
Ready Cash a débuté à 2 ans et a poursuivi sa carrière jusqu’à 9 ans glanant deux Prix d’Amérique (2011 et 2012) et 33 épreuves de Groupe, dont les Critériums des Jeunes et des 3 Ans, et la Finale du Trotting Masters 2013 à 8 ans, tout en interrompant sa carrière tous les printemps pour effectuer sa mission d’étalon reproducteur.
Sa classe :
Doté d’un coup de reins hors du commun que lui octroyait sa vitesse de jambes, et d’un coeur de champion très lent au repos, il était également capable, comme il l’a souvent fait dans ses premières années, de prendre la course à son compte. Rares sont les doubles vainqueurs de Prix d’Amérique, il en fait partie, et on peut même y ajouter sa deuxième place en 2013, qui précédait ses deux victoires dans les Grand Prix de France et de Paris de cette même année.
Sa fertilité :
Ready Cash a fait la monte dès l’âge de 4 ans, et tout de suite, les premiers fleurons de sa production se sont illustrés au plus haut niveau sur la piste : Avila (Critérium des Jeunes et Prix de l’Étoile 2013) – Axelle Dark (Prix Albert Viel 2013). Sa deuxième année de production, les « B », le hissent très rapidement au rang des plus grands reproducteurs puisqu’il a conçu dans cette génération le phénomène Bold Eagle, le lauréat de Groupe I dans les deux spécialités Bird Parker, et le rapide Brillantissime, avant que la génération suivante achève de convaincre les ultimes sceptiques : Charly du Noyer (Critériums des 3 et 4 ans, Px Orsi Mangelli) et Canadien d’Am, champion sous la selle, sans oublier le suédois vainqueur du Grand Prix de l’UET Readly Express. Dans les « D », de nouveau, les meilleurs de la génération sont encore des progénitures de Ready Cash : Django Riff, un mâle, et Dawana, une femelle.
Sa renommée :
Au fur et à mesure des succès de ses filles et fils, la renommée de Ready Cash s’est étendue à toute l’Europe, où il n’avait jamais couru excepté en Belgique. Il est désormais l’étalon le plus recherché par les éleveurs puisque aucune saillie n’est disponible à la vente standard depuis 2014. Passé de 10.000 € les premières années (de 2009 à 2012), son tarif de saillie a sérieusement évolué dès l’apparition en piste de ses poulains et pouliches. Ce tarif n’a à ce jour plus aucun prix fixe défini, l’étalon étant complet probablement pour les années à venir.
Ses tarifs de saillie au fil du temps :
2009 : 10.000 €
2010 : 10.000 €
2011 : 10.000 €
2012 : 18.000 €
En 2013 et 2014, avec l’exceptionnelle qualité des performances de ses premiers rejetons, les saillies de Ready Cash ont été augmentées jusqu’à devenir tellement rares, ces deux dernières années, que ses propriétaires ne les accordent plus qu’en transactions privées.
2013 : 18.000 €
2014 : 18.000 € (vente privée)
2015 : 18.000 € (vente privée)
2016 : vente privée
2017 : vente privée
A ce jour, et outre Ready Cash avec Bold Eagle, le seul trotteur étalon de l’ère moderne à avoir généré un autre vainqueur de Prix d’Amérique est Lurabo avec Abo Volo. Si Bold Eagle venait à remporter un deuxième Prix d’Amérique, Ready Cash battrait alors un autre record : un double vainqueur engendrant un double vainqueur serait unique dans l’Histoire. Une autre manière d’entrer dans la Légende. (Source : Turfcom)

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Le Grand Prix de Belgique, 12e étape des EpiqE Series, a été marqué par de nombreux rebondissements, dimanche 15 janvier à Vincennes Hippodrome de Paris. Sur une piste un peu collante, six concurrents ont été disqualifiés, dont Bolero Love et Charly du Noyer, qui faisaient partie des favoris. Call Me Keeper, le préféré du public, n’a quant à lui pas déçu en s’emparant de l’accessit d’honneur. Il a toutefois dû admettre la supériorité de Briac Dark, vainqueur de ce Groupe II. Ce nouveau protégé de Thierry Duvaldestin, précédemment préparé par Franck Anne, s’est montré extrêmement tenace.

Ultime épreuve préparatoire au Prix d’Amérique Opodo Finale EpiqE Series, le Grand Prix de Belgique a désigné trois qualifiés supplémentaires pour le sommet du 29 janvier, puisque les trois premiers n’avaient pas encore leur ticket. Briac Dark, Call Me Keeper et Wild Honey ont donc obtenu leur précieux sésame. Coup de chapeau à l »entraîneur suédois Daniel Reden qui aura quatre partants dans notre Championnat du Monde au trot attelé : Call Me Keeper, Wild Honey, Propulsion et Lionel. A l’issue des « 4B », 13 protagonistes ont gagné le droit de s’aligner dans l’Amérique. Aux noms précités il faut ajouter Anna Mix, Princess Grif, Bold EagleVoltigeur de Myrt, Belina Josselyn, Treasure Kronos, Timoko et Booster Winner. Le système des gains permettra de compléter le casting. Seuls les plus riches seront en effet invités à la fête.