moni viking

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On commence à y voir plus clair concernant les protagonistes du Prix de Paris « Marathon Race », qui se disputera ce dimanche 28 février à l’Hippodrome Paris-Vincennes. De 29 engagés, la liste s’est réduite à 16 partants probables, dont 9 sont associés à un driver, ce qui signifie une participation quasi certaine. Qualifiés pour les Ultimate Finals de la compétition Prix d’Amérique Races ZEturf, Féérie Wood, qui n’a pas de pilote mais dont l’entourage a confirmé la présence, Diable de Vauvert (dans le même cas que la précédente), Moni Viking (notre photo), Delia du Pommereux, Bahia Quesnot (plus incertaine) et Davidson du Pont sont toujours sur les rangs. Autres concurrents presque sûrs : Valzer Di Poggio, Decoloration, Violetto Jet, Etonnant, Flamme du Goutier et Tony Gio. Décoloration, Violetto Jet et Flamme du Goutier effectueraient leurs débuts dans la compétition Prix d’Amérique Races ZEturf. Les partants définitifs seront validés demain jeudi.

Voici la liste des 16 partants probables et les drivers déclarés :

1 HARD TIMES
2 VALZER DI POGGIO N. BAZIRE
3 DECOLORATION T. LE BELLER
4 FEERIE WOOD
5 VIOLETTO JET F. NIVARD
6 JERRY MOM
7 DIABLE DE VAUVERT
8 ETONNANT A. BARRIER
9 MONI VIKING P. VERCRUYSSE
10 FLAMME DU GOUTIER THEO DUVALDESTIN
11 CHICA DE JOUDES
12 TONY GIO Y. LEBOURGEOIS
13 CARAT WILLIAMS
14 DELIA DU POMMEREUX E. RAFFIN
15 BAHIA QUESNOT
16 DAVIDSON DU PONT J.M. BAZIRE
dream with me

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Le Prix de Paris « Marathon Race », programmé dimanche 28 février à l’Hippodrome Paris-Vincennes, clôturera la compétition Prix d’Amérique Races ZEturf. Ce Groupe I sera aussi le troisième Ultimate Final, après le Prix d’Amérique « Legend Race » et le Prix de France « Speed Race ».  Les champions s’affronteront sur 4 150 mètres, soit deux tours de la Grande Piste parisienne, un très long parcours qui convient parfaitement aux concurrents qui brillent aussi au monté, l’autre discipline du Trot. Plusieurs ténors des compétitions sous la selle ont remporté le Prix de Paris « Marathon Race » par le passé. Poursuivons cette série avec Dream With Me.

En début de carrière, alors entraîné par Jean-Pierre Dubois, Dream With Me, cheval peu précoce, se consacre uniquement au trot attelé, signant plusieurs victoires à un niveau intermédiaire. Après avoir rejoint l’effectif d’Alain Roussel, mentor redoutable avec les chevaux montés, il se révèle pleinement dans cette spécialité à l’âge de 5 ans, en septembre 1996, quand il prend une quatrième et une cinquième places dans des épreuves de Groupe I, le Prix de Normandie et le Prix des Elites. Commence alors son ascension fulgurante. Il enregistre six succès d’affilée face aux meilleurs sous la selle et trouve la consécration suprême le 19 janvier 1997, en remportant le Prix de Cornulier, championnat du monde de la discipline.

A l’attelé, face aux ténors, l’alezan ne compte qu’un trophée, à Lisieux. C’est donc avec un certain manque de références qu’il s’aligne le 15 février 1998 dans le Prix de Paris « Marathon Race ». Vainqueur d’un second Prix de Cornulier un mois auparavant, Dream With Me parvient à triompher quasiment de bout en bout, certes de peu, mais avec un réel courage. Il devance les vedettes du moment : Abricot du Laudot, Défi d’Aunou, Capitole, Cygnus d’Odyssée et Balou Boy. C’est le seul Groupe I au trot attelé qui figure à son superbe palmarès.

Dream With Me se produit en compétition encore pendant quelques mois, puis dispute sa dernière course le 25 décembre de la même année. Une blessure l’oblige à stopper sa carrière. Il décède prématurément au haras, à 10 ans, en 2001.

Visionnez la victoire de Dream With Me dans le Prix de Paris Marathon Race 1998 ci-dessous :

up and quick

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1 – Nombre de victoire dans la course d’Eric Raffin, l’actuel Sulky d’Or. C’était en 2012 avec Roxane Griff. Il sera associé cette année à Délia du Pommereux avec laquelle il vient de remporter le Prix de France « Speed Race » après avoir conclu quatrième du Prix d’Amérique « Legend Race ».

2 – Comme le nombre de tours de la Grande Piste de l’Hippodrome Paris-Vincennes à couvrir dans cette compétition de longue haleine (4 150 mètres) justifiant son nom de Marathon Race. Deux, c’est aussi le nombre de courses disputées dans l’année sur ce parcours forcément atypique.

4 – Depuis 1990, seulement quatre trotteurs d’origine étrangère ont remporté le Prix de Paris : Piper Cub en 1990, Remington Crown en 1999, Maharajah en 2011 et Lionel en 2016.

5 – Comme le nombre de juments au palmarès de l’épreuve depuis 2000. Bélina Josselyn, dernière en date et tenante du titre, a même réalisé un doublé en 2019 et 2020.

7 – Le nombre de victoires de Jean-Michel Bazire en tant que driver dans la course. Il est, parmi les pilotes en activité, le plus titré.

17 – Comme le nombre d’années qu’il faut remonter pour trouver le dernier auteur du doublé Prix de Cornulier – Prix de Paris lors du même meeting. Il s’agissait en l’occurrence de Jag de Bellouet en 2004. Cette année, Bahia Quesnot tentera de l’imiter.

29 – Comme l’écart en années depuis le dernier enchaînement réussi Prix des Centaures – Prix de Paris « Marathon Race ». Il est à l’actif de Vivier de Montfort en 1992. Cette année, Flamme du Goutier tente le même pari. En 1992, Vivier de Montfort avait conclu en outre deuxième du Prix de Cornulier comme… Flamme du Goutier.

1’13’’5 – La réduction kilométrique record du Prix de Paris « Marathon Race » établie par Up And Quick (notre photo) en 2015.

1989 – L’année où le crack Ourasi a participé pour la seule fois de sa carrière au Prix de Paris « Marathon Race », qu’il remporta en rendant 25 mètres à Rêve d’Udon. La distance était alors de 3 200 mètres.

2017 – L’année où Bold Eagle a réussi le triplé Prix d’Amérique « Legend Race » – Prix de France « Speed Race » – Prix de Paris « Marathon Race », soit le défi de l’UItimate, appelé à l’époque Triple Couronne. C’est le seul trotteur à l’avoir réussi au XXIe siècle. Ils sont quatre au total dans l’histoire à l’avoir réalisé : Gélinotte (1956 et 1957), Jamin (1959), Bellino II (1976) et Bold Eagle (2017). Aucun candidat ne peut prétendre cette année à l’exploit puisque le Prix d’Amérique « Legend Race » a été remporté par Face Time Bourbon, qui sera absent dimanche, et le Prix de France Speed Race par Délia du Pommereux.

vivier de montfort

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Le Prix de Paris « Marathon Race », programmé dimanche 28 février à l’Hippodrome Paris-Vincennes, clôturera la compétition Prix d’Amérique Races ZEturf. Ce Groupe I sera aussi le troisième Ultimate Final, après le Prix d’Amérique « Legend Race » et le Prix de France « Speed Race ».  Les champions s’affronteront sur 4 150 mètres, soit deux tours de la Grande Piste parisienne, un très long parcours qui convient parfaitement aux concurrents qui brillent aussi au monté, l’autre discipline du Trot. Plusieurs ténors des compétitions sous la selle ont remporté le Prix de Paris « Marathon Race ». Continuons cette série avec Vivier de Montfort.

Champion polyvalent, Vivier de Montfort obtient ses premières grandes victoires au trot monté. En 1991, il remporte le Prix du Président de la République, un Groupe I qui constitue l’une des plus prestigieuses épreuves du calendrier. Le pensionnaire de Christian Bigeon se classe également deuxième du Prix de Cornulier édition 1992, le championnat du monde de la discipline, et triomphe dans la foulée dans un autre Groupe I, le Prix des Centaures. Son entourage tente alors le pari osé de le présenter pour la première fois dans un Groupe I à l’attelé. Il participe au Prix de Paris « Marathon Race », le 23 février 1992. Coup d’essai, coup de maître pour le cheval bai. Mené par son entraîneur Christian Bigeon, il s’impose brillamment devant les vedettes du trot attelé de l’époque, notamment Ultra Ducal, deuxième du Prix d’Amérique « Legend Race » un mois plus tôt, Queila Gédé, lauréate de l’épreuve reine en 1989, et Queen L, qui gagnera le Prix d’Amérique l’année suivante. Et surtout, Vivier de Montfort est l’un des rares cracks à avoir gagné le Prix de Paris « Marathon Race » à l’âge de 5 ans. Ils ne sont que 5 à l’avoir fait, lui et Gélinotte (1956), Jariolain (1958), Picardy (1964) et le précité Ultra Ducal (1991).

Vivier de Montfort eut une belle mais très courte carrière. Il se produisit en compétition seulement trois saisons, entre 1990 et 1992, pour 17 victoires en seulement 32 courses. Des ennuis de santé l’ont contraint à quitter la scène hippique prématurément. Au haras, il devint un excellent reproducteur, donnant plusieurs excellents trotteurs. Il s’est éteint en août 2018.

Belina Josselyn Prix de Paris "Marathon Race"

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Le Prix de Paris « Marathon Race » déchaînera les passions dimanche 28 février à l’Hippodrome Paris-Vincennes. Cet Ultimate Final #3, après le Prix d’Amérique « Legend Race » et le Prix de France « Speed Race », clôturera en apothéose la compétition Prix d’Amérique Races ZEturf. On connaît la liste des engagés. Ce casting encore provisoire comporte 29 noms prestigieux, dont plusieurs protagonistes qualifiés pour les Ultimate Finals. Il s’agit de Victor Ferm, Féerie Wood, Diable de Vauvert, Moni Viking, Délia du Pommereux, lauréate du Prix de France « Speed Race », Bahia Quesnot et Davidson du Pont (deuxième du Prix d’Amérique « Legend Race »). Ces sept champions auront une priorité de participation si un recours aux éliminations devait se produire. La validation des partants définitifs aura lieu jeudi en milieu de journée. La succession de Belina Josselyn, gagnante l’an passé (notre photo), est d’ores et déjà ouverte.

Voici la liste des 29 engagés :

1 DESIREE DES LANDES 154 710 €
2 FIABLE 190 550 €
3 FAVORITE FLIGNY 265 540 €
4 FOR YOU MADRIK 306 250 €
5 HARD TIMES 317 576 €
6 DOUCEUR DU CHENE 319 610 €
7 VALZER DI POGGIO 338 190 €
8 DECOLORATION 338 410 €
9 VICTOR FERM 341 582 €
10 FREEMAN DE HOUELLE 342 480 €
11 FEERIE WOOD 357 350 €
12 CREPE DE SATIN 375 230 €
13 FRIC DU CHENE 408 075 €
14 CAP DE NARMONT 433 320 €
15 BELLE LOUISE MABON 437 350 €
16 VIOLETTO JET 491 062 €
17 JERRY MOM 510 766 €
18 FAKIR DU LORAULT 520 290 €
19 DIABLE DE VAUVERT 582 290 €
20 ETONNANT 631 600 €
21 MONI VIKING 647 453 €
22 FLAMME DU GOUTIER 720 570 €
23 CHICA DE JOUDES 734 170 €
24 VALOKAJA HINDO 755 683 €
25 TONY GIO 1 050 415 €
26 CARAT WILLIAMS 1 125 040 €
27 DELIA DU POMMEREUX 1 311 220 €
28 BAHIA QUESNOT 1 535 408 €
29 DAVIDSON DU PONT 1 605 610 €

 

 

Prix de Paris "Marathon Race"

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L’Ultimate Final #3 se déroulera ce dimanche 28 février à l’Hippodrome Paris-Vincennes. Il s’agit du Prix de Paris « Marathon Race », qui terminera également la compétition Prix d’Amérique Races ZEturf. Ce Groupe I sur la très longue distance de 4 150 mètres possède un riche palmarès jalonné d’exploits. Testez vos connaissances sur la course avec ces 10 questions.

Bellino II

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Le Prix de Paris « Marathon Race », programmé dimanche 28 février à l’Hippodrome Paris-Vincennes, clôturera la compétition Prix d’Amérique Races ZEturf. Ce Groupe I sera aussi le troisième Ultimate Final, après le Prix d’Amérique « Legend Race » et le Prix de France « Speed Race ».  Les champions s’affronteront sur 4 150 mètres, soit deux tours de la Grande Piste parisienne, un très long parcours qui convient parfaitement aux concurrents qui brillent aussi au monté, l’autre discipline du Trot. Plusieurs ténors des compétitions sous la selle ont remporté le Prix de Paris « Marathon Race ». Commençons cette série avec Bellino II.

Bellino II fut une véritable star médiatique en son temps, au point même d’avoir foulé le plateau du journal de 13 heures d’Yves Mourousi, sur TF1. Le « rouleau compresseur », surnom dû à son accélération dévastatrice, se produisit en compétition entre 1970 et 1977. Il a engrangé 55 victoires dans sa carrière, aussi bien au monté qu’à l’attelé, et ce au plus haut niveau international. Toutes les plus prestigieuses courses figurent à son tableau de chasse. L’Histoire retient ses trois succès dans le Prix d’Amérique « Legend Race » (1975, 1976, 1977) et autant de trophées dans le Prix de Cornulier, le championnat du monde des trotteurs sous la selle (1973, 1975, 1976). Il remporta également à trois reprises le Prix de Paris « Marathon Race », en 1975, 1976 et 1977. Sa robustesse, son endurance et sa vitesse lui ont permis de s’illustrer dans cette épreuve atypique.

Son plus grand exploit demeure toutefois d’avoir réussi le défi de l’Ultimate, appelé à son époque Triple Couronne, c’est-à-dire enlever au cours du même hiver le Prix d’Amérique « Legend Race », le Prix de France « Speed Race » et le Prix de Paris « Marathon Race ». Bellino II a réalisé cette prouesse en 1976. Seuls Gélinotte, en 1956 et 1957, et Jamin, en 1959, l’avaient fait avant lui. Bold Eagle est l’unique champion à avoir signé ce triplé après Bellino II, c’état en 2017. Le crack au bonnet rouge s’est éteint à 14 ans, le 6 septembre 1981 au haras de Villepelée, dans l’Orne.

Visionnez ci-dessous deux vidéos rendant hommage à Bellino II :

Sa victoire dans le Prix de Paris « Marathon Race » 1977 :

Le clip historique Triple Couronne (l’Ultimate aujourd’hui) :

 

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Engagé dans le Prix de Paris Marathon Race, ultime manche de l’Ultimate Finals, Davidson du Pont peut, en cas de succès, offrir un 8ème titre à son driver Jean-Michel Bazire. L’homme aux 20 Sulkys d’Or détiendrait ainsi le nouveau record, qu’il partage actuellement avec Jean-René Gougeon.

Leurs noms ont marqué l’histoire du Trot. Jean-René Gougeon, le « Pape de Vincennes » et Jean-Michel Bazire, le « Zidane du Trot ». Associés à d’immenses champions, ils ont chacun enlevé le Prix de Paris Marathon Race à 7 reprises. De 1970 à 1985, Jean-René Gougeon a brillé au sulky d’Une de Mai (1970, 1973), Bellino II (1975-76-77), Katinka (1983) et Malouin (1985). Et quand il n’était pas à l’honneur en tant que driver, l’homme aux 8 Prix d’Amérique Legend Race se distinguait en tant qu’entraîneur, avec son frère « Minou » Gougeon aux commandes de Toscan (1962, 1971) ou encore de l’illustre Ourasi (1989).

Sur une décennie et demie, Jean-Michel Bazire a fait aussi bien que son brillant aîné. Comme Jean-René Gougeon avec Bellino II, le « King » a enlevé trois éditions de rang avec Jardy (2005-06-07), avant d’enchaîner deux doublés avec Up and Quick (2014, 2015), en battant par deux fois le record de l’épreuve, puis Bélina Josselyn (2019-20). Davidson du Pont, qui n’a pu se mettre en évidence dans le Prix de France Speed Race, aborde la Marathon Race en pleine possession de ses moyens et pourra compter sur la science tactique (dans une course qui n’en manque pas) de son mentor pour faire la différence.