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La P’tite Interview : Clément Duvaldestin

Portrait

22 décembre 2022

Clément Duvaldestin est l’invité de notre rubrique La Ptite Interview. Le driver de 24 ans est installé dans l’Orne, à la Ferté-Frênel avec son père, Thierry Duvaldestin. Il participera ce samedi 24 décembre au Prix d’Amérique Races ZEturf Qualif #3 – Critérium Continental au sulky d’Idao de Tillard. Le jeune homme se confie à travers quelques questions.

Ta première drive ?
Ma première drive était avec un poney. J’étais très jeune. J’ai toujours baigné dans ce milieu donc de manière naturelle, j’en ai fait mon métier. Pour être jockey monté, j’étais trop grand, trop de poids, j’ai vite compris que je n’allais pas être compétitif !

 

La première victoire de ta carrière ?
C’était à Orléans avec Buzz de Carel, le 28 septembre 2014 ! C’était un jeune cheval avec qui je suis parti correctement. J’étais venu à un tour de l’arrivée et je n’ai pas trop fait de détail ensuite (rires). Je l’ai laissé dérouler et j’ai gagné assez facilement.

 

Quelle a été ta première sensation en découvrant l’Hippodrome Paris-Vincennes ?
Je passais pratiquement tous mes week-ends à Vincennes. C’était notre sortie avec les copains. Nicolas Bazire, Léo Abrivard, Tristan Ouvrie et d’autres : on avait une équipe et on faisait des courses sur le parking de Vincennes (rires). Ce sont des souvenirs gravés.

 

Ta première victoire à Paris-Vincennes ?
Va et Vient, le 20 novembre 2014. C’était la deuxième victoire de ma carrière après Buzz de Carel. C’était terrible car je « tapais » directement dans le plus bel hippodrome de France. Un souvenir dingue.

 

Les chevaux qui t’ont marqué lors du meeting d’hiver ?
Pearl Queen et Ready CashPearl Queen a été la première grande crack que mon père a entraînée. Elle portait ses couleurs et est restée invaincue pendant une année . Ensuite Ready, car il était hors norme. Il n’y avait pas que l’aspect sportif du cheval, il y avait une aura autour de lui. C’était incroyable de le voir au quotidien. Dès que tu lui mettais une paire de bottines, tu voyais le cheval se transformer. Il savait que c’était pour travailler plus fort. C’était le taulier. C’est le Cristiano Ronaldo ou Lionel Messi au football.

 

L’hippodrome sur lequel tu te sens chez toi ?
J’aime beaucoup Rambouillet. La piste est normalement excellente et je m’y sens vraiment bien.

 

Ton cheval de cœur ?
Idao de Tillard. Sportivement, c’est un phénomène. C’est le Kylian Mbappe des courses. Si tout va bien et que les planètes s’alignent, il peut devenir le grand crack de demain.

 

Tu as gagné ton premier Groupe le 21 juillet 2018 avec Fifty Kalouma à Enghien (NDLR : Prix de Rome, Gr.III). Qu’est-ce que cela représente pour toi ?
Je ne réalise pas vraiment quand il s’agit d’une course importante ou non sur le coup. Je ne prends pas trop en considération la valeur de l’épreuve. Que ce soit une petite ou une grande course, je fais tout pour la gagner. Je garde la tête froide. Rambouillet ou Vincennes, je veux le meilleur classement possible.

 

Quel Groupe I voudrais-tu gagner en priorité ?
Évidemment le Prix d’Amérique Legend Race. Dans un premier temps, il faut arriver à être au départ. C’est une course différente des autres. Elle est très difficile à gagner. Même les meilleurs ont du mal à l’obtenir sur leurs palmarès.

 

Difficile de gagner mais pas inaccessible avec un cheval comme Idao de Tillard ?
Ce n’est pas inaccessible mais pas simple non plus ! Il y a énormément de paramètres qui entrent en compte. Il y a 18 concurrents donc tu as plus de chance de ne pas la gagner que de la gagner. Il faut aussi une part de chance mais le rêve est permis.

 

La plus belle casaque esthétiquement ?
Celle de mon écurie de groupe, l’Ecurie Union Story. Elle est bleue marine unie et une toque grise écartelée blanche. J’aime bien quand c’est assez uni et simple. Il faut quelque chose de propre et classe (rires).

 

Ton meilleur pote dans les courses ?
Nicolas Bazire ! On se connaît depuis tout petit. On a vécu la même enfance et on se voit très souvent. Je peux l’appeler à n’importe quelle heure et il décrochera. C’est vraiment quelqu’un sur qui je peux compter. Je pourrais me sacrifier pour lui comme lui avec moi. Par contre, si je le bats en course, ça va chambrer fortement (rires).

 

Ton chiffre fétiche ?
Le numéro 4. Je suis né un 4 septembre et quand j’ai ce numéro notamment derrière l’autostart, cela ne se passe pas trop mal en général.

 

Nous approchons de Noël. Quel serait le plus beau cadeau pour toi ?
La santé, je pense c’est le plus important. Continuer à se développer et que les projets continuent sur leur lancée.

 

Le Réveillon peut être aussi sympathique avec Idao de Tillard dans la Qualif #3 – Critérium Continental ?
Peut-être oui (rires). Il faut bien travailler et avoir de la chance, ensuite cela peut-être sympathique.