benoît robin

La P’tite Interview : Benoît Robin

Portrait

28 décembre 2022

Benoit Robin a accepté le jeu de la P’tite Interview. L’entraîneur-driver de 38 ans est installé dans la Mayenne, à Louvigné, une ville située à quelques kilomètres de Laval. Après avoir longtemps piloté pour Jean-Michel Bazire, il est devenu metteur au point en 2013. Dimanche 1er janvier, il sera au départ du Prix d’Amérique Races ZEturf Qualif #5 – Prix de Bourgogne avec son champion Hussard du Landret, qui lui a offert ses plus beaux trophées jusqu’à présent.

Ta première drive ?
J’ai commencé à atteler avec mon grand-père lors des entraînements. Il m’emmenait très régulièrement aux courses à Saint-Malo donc naturellement, j’ai décidé de devenir driver par la suite.

 

La première victoire de ta carrière ?
La première on s’en souvient pour toujours (rires). C’était à Granville avec Isba du Hard, le 15 août 2001 ! C’était pour l’entraînement de Charles Nivard. C’était une jument un peu bizarre dans son comportement. J’ai eu un bon parcours et j’étais venu gagner avec autorité.

 

Quelle a été ta première sensation en découvrant l’hippodrome de Paris-Vincennes ?
La première fois, je me souviens d’une vente d’un Prix d’Amérique. La piste était impressionnante, tu as une sensation de grandeur. C’est toujours très agréable d’avoir la chance de courir ici.

 

Ta première victoire à Paris-Vincennes ?
Noce Petteviniere le 8 septembre 2006 pour l’entraînement de Sylvain Roger. C’était les 2.850 mètres de la petite piste. Il fallait courir caché et venir finir. C’est le Temple du Trot donc quand tu gagnes, c’est énormément de plaisir. On veut tous y gagner !

 

Les chevaux qui t’ont marqué lors du meeting d’hiver ?
Je dirais Ready Cash. Il n’était pas fait comme les autres. Il était beau et en course, il dégageait une grande puissance. Il m’a marqué celui-là (rires).

 

L’hippodrome dans lequel tu te sens chez toi ?
J’aime bien le Croisé-Laroche. J’apprécie l’endroit, j’ai toujours eu de la réussite sur cet hippodrome. C’est assez sympa de courir là-bas.

 

Ton cheval de cœur ?
Forcément Hussard du Landret. Il représente l’aboutissement de tout un travail effectué jusqu’à maintenant. Je suis chanceux et heureux de l’avoir. Il a changé quelque chose dans ma carrière. Ensuite, j’ai une jument qui m’a fait énormément plaisir, c’est Melody de la Sauge lorsque j’étais apprenti. J’ai gagné plusieurs fois avec et elle était vraiment attachante. Je vais également citer Riglorieux du Bois avec qui j’ai gagné une étape du GNT à Bordeaux.

 

Quel Groupe I voudrais-tu gagner en priorité ?
Le Prix d’Amérique Legend Race. C’est la plus grande course. Tout le monde rêve de la gagner. Déjà le courir, ce serait magnifique car ce n’est pas une épreuve comme les autres. J’espère avoir la chance d’y participer plusieurs fois avec un cheval comme Hussard du Landret.

 

Avec Hussard du Landret, cela devient un souhait réalisable ?
Ce n’est pas impossible ! Nous avons obtenu notre ticket pour la belle. Il a montré ses moyens dans les préparatoires. Mathématiquement, on a une chance sur dix-huit de gagner quand on est sur la liste des partants (rires).

 

Que peut-on te souhaiter pour l’année 2023 ?
Faire une aussi belle année que celle qui vient de passer. J’aimerais que les chevaux restent en forme. Elle sera néanmoins différente avec une participation au Prix d’Amérique Legend Race. C’est la cerise sur le gâteau. Il faut toucher du bois pour qu’il ne nous arrive rien !