Ce qu’ils ont en eux d’Amérique : Davidson du Pont

Ce qu’ils ont en eux d’Amérique : Davidson du Pont

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16 janvier 2019

Dans cette série autour du Grand Prix d’Amérique, nous allons voir ce qui lie les prétendants à la plus prestigieuse course du calendrier via leur pedigree. Qui sont les aïeux des champions d’aujourd’hui ayant eux-même marqué l’histoire du Grand Prix d’Amérique. Nouvel épisode avec Davidson du Pont.

Nommé comme les motos les plus mythiques des États-Unis et alors que ses mère et grand-mère s’appellent Laguna et Rolls, Davidson du Pont entretient dans ses gênes une histoire particulière avec le Grand Prix d’Amérique. Son père Pacha du Pont, étalon-maison chez la famille Rayon, est le frère du joyau de la famille : Jalba du Pont. Avant l’émergence au meilleur niveau de Davidson, c’est elle qui avait porté l’étendard vert/jaune/rouge au plus haut. 15 victoires, plus de la moitié de sa carrière passée dans des courses de Groupe, un record d’1’11 », Jalba du Pont a été une actrice principale sur la scène du trot français au début des années 2000. Si bien qu’elle tenta même sa chance à trois reprises dans le Grand Prix d’Amérique. Assez malchanceuse lors de sa première participation en 2005, elle n’allait pouvoir s’immiscer à l’arrivée des éditions 2006 et 2007.

Mais Jalba du Pont n’est pas la seule trace de Prix d’Amérique dans le pedigree de Davidson du Pont. On retrouve en effet à deux reprises l’un des noms les plus prestigieux de toute l’histoire des courses de trot mondial : Roquépine. La représentante de la casaque Levesque est l’un des quatre champions (avec UranieBellino II et Ourasi) à avoir gagné le Grand Prix d’Amérique à trois reprises : de 1966 à 1968, dont le premier à l’âge de 5 ans. Dominatrice dans toute l’Europe, elle allait aussi gagner deux fois l’Elitloppet en Suède mais aussi le Grand Prix de la Loterie en Italie et l’International Trot aux Etats-Unis à deux reprises. Fantastique jument de courses, pour certains la plus grande de tous les temps, Roquépine ne put donner que quatre produits dans sa carrière de poulinière et mourut à l’âge de 14 ans. Le fait de retrouver deux d’entre eux dans un même pedigree est par conséquent à souligner. Chez Davidson du Pont, ce sont ses fils Granit et Florestan qui représentent l’héritage de Roquépine. Le premier est le père de la grand-mère maternelle de Davidson, la dénommée Rolls du Pont, et le second est le père du grand-père paternel Baccarat du Pont.

À Davidson du Pont de prendre à présent le relais de ses illustres aïeux. Il a rendez-vous avec l’Histoire, avec son histoire, le 27 janvier prochain.