Ecrit par & déposé en vertu de Actualités, EpiqE Series .

Première épreuve qualificative pour le Grand Prix d’Amérique Finale EpiqE Series, le Grand Prix de Bretagne EpiqE Series a offert un splendide spectacle et a permis à Sébastien Guarato de briller, malgré la défection de Bold Eagle. La « Team Bold Eagle » aura connu une fin de semaine très mouvementée. Après l’annonce du forfait hier de Franck Nivard, victime d’une mauvaise chute à Vincennes Hippodrome de Paris, la participation de Bold Eagle, drivé par Björn Goop, restait en suspens en raison d’un abcès à un pied. Le second heat du champion n’ayant pas été jugé satisfaisant, son entourage l’a logiquement déclaré non-partant. Et c’est son sparring-partner Valko Jenilat qui a profité de son absence pour briller une nouvelle fois sur la cendrée parisienne, décrochant la 19ème victoire de sa carrière (la 5ème en 2017) dans la réduction de 1’13‘’2.

Valko Jenilat, Billie de Montfort et Charly du Noyer premiers qualifiés pour le Grand Prix d’Amérique Finale EpiqE Series

Venu en tête dans la plaine, Valko Jenilat n’a jamais été inquiété par la suite, et les attaques de Bird Parker et Bélina Josselyn en haut de la montée n’y changeront rien. Seule sa compagne de boxes Billie de Montfort a été en mesure de s’accrocher à ses basques dans la ligne droite, terminant finalement tout près du fils de Kepler. « Ce cheval ne cesse de progresser, déclare Eric Raffin au micro d’Equidia Live. Depuis qu’il est déferré des quatre pieds, il a encore franchi un pallier. Tout le monde se cherchait aujourd’hui, alors j’ai décidé d’aller en tête, même si ce n’est pas ce que je souhaitais à la base. Gagner le Prix d’Amérique, ce sera dur… Mais au vu de sa forme actuelle, c’est un coup sûr dans les cinq premiers. »


Sébastien Guarato aux anges

Déçu que Bold Eagle n’ait pas pu courir, Sébastien Guarato était malgré tout ravi. « C’est une belle journée et un super jumelé pour l’écurie, confie l’orfèvre du Ménil-Bérard. « Valko » a très bien couru. Il a vraiment contrôlé la course. Mais « Billie » a bien failli revenir gagner. Le déferrage des quatre pieds lui a fait du bien. Je devais l’arrêter cet hiver mais j’ai bien fait de changer mon fusil d’épaule. Elle vieillit bien, c’est une super jument. » Charly du Noyer termine troisième et se qualifie du même coup pour le Grand Prix d’Amérique, précédant Bird Parker et Shadow Gar.

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Le Prix d’Amérique Opodo Finale EpiqE Series a tenu toutes ses promesses, dimanche 29 janvier 2017 à Vincennes Hippodrome de Paris. Suspense, rebondissements, ferveur, émotion, ambiance exaltée : les ingrédients essentiels à un moment unique étaient présents. Devant une foule enthousiaste, le départ a d’abord posé problème. Anna Mix s’est à nouveau montrée récalcitrante. Premier coup de théâtre : la pensionnaire de Franck Leblanc refuse catégoriquement de s’élancer et déclare forfait. Les chevaux entrent enfin en action. Bold Eagle, grandissime favori, hésite. Ses supporters s’inquiètent. Il est englué au sein du peloton pendant que Timoko essaie de garder la tête de la course. Hélas pour lui, plusieurs adversaires le contrent et l’idole du Sud-Ouest cède dans l’ultime ligne droite.

Franck Nivard, driver de Bold Eagle, utilise quant à lui son légendaire sang-froid. Il trouve le bon dos ; celui de Belina Josselyn, il la suit dans sa progression et la dépasse facilement à 200 mètres du poteau. Résultat : une victoire époustouflante et un record de l’épreuve battu. Le 6 ans a trotté plus vite que l’an passé : 1’11’’2 contre 1’11’’4 en 2016. Le fils de Ready Cash a donc réussi un fantastique doublé dans le Championnat du Monde des Trotteurs. Belina Josselyn s’est classée deuxième devant Lionel, Propulsion et Briac Dark. Franck Nivard a remporté son cinquième Prix d’Amérique et Daniel Redén a placé deux protégés dans les cinq premiers (Lionel et Propulsion). Ce cru 2017 restera assurément dans les mémoires.

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Sans surprise, la liste des partants du Prix d’Amérique Opodo Finale EpiqE Series est tombée. Ils seront évidemment 18 en piste. En voici le détail.

Comme prévu, les 18 partants présumés seront bien au départ, la première victime de l’élimination étant Amiral Sacha. Désormais, place à la course, avec plusieurs scénarii possibles, mais une question majeure : Bold Eagle se succédera-t-il à lui-même ?
1. Treasure Kronos : qualifiée en remportant le Critérium Continental. Suédoise de 5 ans. 8 victoires en 21 courses. Aucune référence sur le parcours. Drivée par Christoffer Ericksson (première participation).
2. Briac Dark : qualifié en remportant le Grand Prix de Belgique. 6 ans. 8 victoires en 37 courses. Gagnant d’un Groupe III sur le parcours l’an dernier. Record sur 2.700m : 1’12’’3. Drivé par David Thomain.
3. Call Me Keeper : qualifié avec sa 2ème place du Grand Prix de Belgique. Suédois de 7 ans. 23 victoires en 43 courses. 6 succès à un niveau inférieur 2.700m. Record sur 2.700m : 1’13’’3. Drivé par Pierre Vercruysse.
4. Propulsion : qualifié en étant 2ème du Grand Prix de Bretagne. Américain évoluant en Suède de 6 ans. 11 victoires en 16 courses. Record sur 2.700m : 1’13’’1. Drivé par Örjan Kihlström.
5. Bélina Josselyn : qualifiée en remportant le Prix Ténor de Baune. 6 ans. 15 victoires en 39 courses dont 7 sur la distance. Lauréate du Prix d’Été 2016 et de 3 autres Groupe II. Record sur 2.700m : 1’13’’1. Drivée par Jean-Michel Bazire.
6. Lionel : qualifié en étant 2ème du Grand Prix du Bourbonnais. Norvégien de 7 ans. 17 victoires en 44 courses. Gagnant du Grand Prix de Paris l’an dernier battant Bold Eagle. Record sur 2.700m : 1’12’’1. Drivé par Matthieu Abrivard.
7. Booster Winner : qualifié en étant 3ème du Grand Prix de Bourgogne. 6 ans spécialiste du trot monté où il a remporté 3 Groupe I. Record sur 2.700m : 1’13’’8. Drivé par Eric Raffin.
8. Princess Grif : qualifiée en étant troisième du Grand Prix de Bretagne. Italienne de 8 ans. 16 victoires en 55 courses. 1 succès au niveau Groupe III sur 2.700m. Record sur 2.700m : 1’13’’0. Drivée par Roberto Andreghetti.
9. Anna Mix : qualifiée en remportant le Grand Prix de Bretagne. 7 ans. 15 victoires en 48 courses. Gagnante de 2 Groupe II sur le parcours. Record sur 2.700m : 1’12’’5. Drivée par Mathieu Mottier (première participation).
10. Bird Parker : qualifié aux gains. 6 ans. 11 victoires en 48 courses. Gagnant du Critérium des 4 ans 2014 et de I Groupe II sur le parcours. Record sur 2.700m : 1’11’’9 sur 2.700m. Drivé par Jean-Philippe Monclin (première participation).
11. Akim du Cap Vert : qualifié aux gains. 7 ans. 11 victoires en 54 courses. gagnant du Critérium des 4 ans 2014 et de 2 Groupe II sur le parcours. record sur 2.700m : 1’11’’6. Drivé par Franck Anne.
12. Wild Honey : qualifiée aux gains et après sa troisième place dans le Grand Prix de Belgique. Américaine de 5 ans. 23 victoires, lauréate de l’Hambletonian Oaks des pouliches aux USA. Aucune référence sur le parcours. Drivée par Gabriele Gelormini.
13. Voltigeur de Myrt : qualifié aux gains et après sa troisième place dans le Grand Prix du Bourbonnais. Français de 8 ans. 13 victoires en 72 courses. Record sur 2.700m : 1’11’9. Drivé par Lorenzo Donati (première participation).
14. Oasis Bi : qualifié aux gains. Italien de 9 ans. 17 victoires en 66 courses. 3ème du Prix d’Amérique Opodo 2016. Record sur 2.700m : 1’11’5. Drivé par Johnny Takter.
15. Univers de Pan : qualifié aux gains. Français de 9 ans. 21 victoires en 83 courses. Record sur 2.700m : 1’12’’. Drivé par Philippe Daugeard.
16. Tiégo d’Etang : qualifié aux gains. Français de 10 ans. 15 victoires en 72 courses. Record sur 2.700m : 1’12’’4. Drivé par Charles Bigeon.
17. Bold Eagle : qualifié aux gains et après ses victoires dans le Grand Prix du Bourbonnais et Grand Prix de Bourgogne. Français de 6 ans. 30 victoires en 35 courses. Tenant du titre. Record sur 2.700m : 1’11’’4 (record absolu). Drivé par Franck Nivard.
18. Timoko : trotteur français le plus riche de l’histoire, il était automatiquement qualifié aux gains mais a également pris la deuxième place du Grand Prix de Bourgogne. Français de 10 ans.  31 victoires en 91 courses. 13 Groupes 1. Record sur 2.700m : 1’11’’5. Drivé par Björn Goop.
(Source : Turfcom)

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L’une des plus célèbres journalistes hippiques, Pierrette Brès reste passionnée et va suivre de près le Prix d’Amérique Opodo Finale Epiqe Series.

Que représente pour vous le Prix d’Amérique Opodo ?

C’est la plus grande course au trot du monde, tous les Prix d’Amérique m’ont bluffée. Tous les chevaux que j’ai vu gagner m’ont impressionnée. C’est fantastique de voir des champions s’affronter pour le titre suprême. Je vibre chaque année devant la course. Même si je ne fais plus de pronostics et même si j’ai tourné la page par rapport à mon métier de journaliste hippique, je continue à me passionner pour les grandes épreuves.

Quel a été votre plus beau Prix d’Amérique ? 

J’ai du mal à détacher une édition en particulier. Celui qui me vient à l’esprit est celui remporté par Sea Cove en 1994. La veille de la course, j’avais interviewé Jos Verbeeck, son driver. Je lui avais demandé comment il allait mener son partenaire qui ne figurait pas parmi les grands favoris. Il m’avait répondu : « Je ne te le dis pas, sinon je vais perdre ! ». Le lendemain, Jos avait pris un départ volant pour prendre rapidement 200 mètres d’avance sur le peloton. Ses adversaires l’ont laissé faire, pensant que le tandem n’allait jamais aller jusqu’au bout. Mauvaise idée car Sea Cove a résisté à ses poursuivants pour gagner d’une manière fantastique ! Un tel sang-froid et une telle confiance de la part de Jos Verbeeck m’ont épatée.

Quelles anecdotes vous reviennent en évoquant le Prix d’Amérique ?

Je me souviens du tout premier que j’ai suivi. C’était en 1963, année où Ozo avait  triomphé. Je lui avais rendu visite dans son box. Elle était magnifique, imposante mais aussi fantasque. Roger Massue, son entraîneur-driver, lui mettait de la musique pour la calmer. Elle côtoyait également des poules afin de ne pas s’ennuyer. J’ai eu également la chance de sortir Ourasi à la promenade, chez lui à Moissy-Cramoyel. Je me suis installée à son sulky pour l’emmener sur un chemin de campagne. Il était très nonchalant, s’arrêtant toutes les trois battues pour manger de l’herbe ! Cette décontraction à l’entraînement lui permettait d’être phénoménal en compétition. J’ai aussi de superbes souvenirs d’Idéal du Gazeau, un tout petit cheval, mais grand par le talent.

Comment envisagez-vous le Prix d’Amérique Opodo 2017 ?

Mon favori sera évidemment le champion Bold Eagle. La longueur et l’amplitude de ses battues sont incroyables. Ses victoires dans les deux épreuves préparatoires m’ont beaucoup plu. A mon avis, il n’a pas tout donné et va encore faire des étincelles. J’aime aussi Anna Mix et Call Me Keeper.

Photo : Scoopdyga

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Champion du Monde de football en 1998, Lionel Charbonnier est désormais consultant hippique sur RMC. Voici son regard passionné sur le Prix d’Amérique Opodo Finale EpiqE Series.

Devenu entraîneur sa carrière achevée, Lionel Charbonnier, gardien de but international issu de l’A.J. Auxerre avec laquelle il a notamment réussi le doublé Coupe de France/Championnat de France, revendique une passion accaparante pour les chevaux et les courses. Propriétaire de galopeurs, qu’il a même entraînés un temps, il réside toujours dans un Haras, et voue aux trotteurs une admiration sans bornes. Le Prix d’Amérique Opodo le concerne forcément.
Que représente le Prix d’Amérique pour vous ?
C’est comme une finale de Coupe du Monde ! J’aime le trot parce les trotteurs sont de vrais athlètes, des durs à l’effort. Et puis, je trouve que le système de qualification des EpiqE Series, cette année, est génial. Les parieurs et les passionnés ont pu voir tous les chevaux courir avant l’événement lui-même, les évaluer sur des courses performantes et sélectives. Et puis, le Prix d’Amérique, c’est un moment incroyable où le public est fabuleux, avec les supporteurs issus des régions de la France entière qui encouragent leur cheval favori. C’est une ambiance digne d’un grand événement, comme une finale de Coupe du Monde.
Un souvenir notable du Prix d’amérique ?
C’était la première fois que je venais à Vincennes où j’étais invité à voir cette course. J’ai vu un tout petit cheval nommé Général du Pommeau, seul, vraiment tout petit, au milieu des autres. Il avait un jeu de jambes incroyable et un mental de champion. Il a gagné, et le public vibrait. Comme quand un Petit Poucet élimine un gros en Coupe de France de foot. Le français moyen adore quand le petit gagne.
Où serez-vous Dimanche ?
Sur place et je m’en réjouis. Je dois interviewer et commenter pour RMC, et je serai au cœur de l’action. Tout ce que j’aime.
(Source: Turfcom, photo: Scoopdyga)

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Champion Olympique de saut d’obstacles par équipes aux JO de Rio l’été dernier, Philippe Rozier est un homme de cheval passionné de courses au trot. Il nous livre sa vision du Prix d’Amérique Opodo et de l’ambiance qu’il apprécie particulièrement.

Philippe Rozier est un des 4 membres de l’équipe des cavaliers français de saut d’obstacles champions olympiques à Rio en 2016. Né avec les chevaux, fils de Marcel Rozier, champion olympique lui aussi en 1976 à Montréal, il s’intéresse également aux courses en général, et apprécie le Trot en particulier. Pour son ambiance, son côté famille et la disponibilité des professionnels qu’il a déjà rencontrés. Le champion olympique évoque ses rencontres et les moments forts que le Prix d’Amérique lui a fait vivre.
Que représente le Prix d’Amérique Opodo pour vous ?
Un peu comme les J.O., c’est le summum, la consécration du meilleur trotteur du monde dans une course qui est suivie dans le monde entier. Je pense qu’il s’agit de la compétition suprême pour ceux qui la voient de l’extérieur. Et pour ceux qui y participent, un moment intense. J’aime l’ambiance qui régne dans les tribunes, le côté convivial, disponible des gens, les professionnels comme les autres.
Un souvenir notable du Prix d’Amérique ?
Mon souvenir le plus fort, c’est Ourasi, celui qu’on appelait le Roi Fainéant. Nous étions invités par le sponsor qui était le même pour nous, en jumping, et je l’ai vu remporter son deuxième Prix d’Amérique avec une telle facilité. C’était une vraie star, comme certaines stars du sport maintenant, tout le monde avait les yeux rivés sur Ourasi, oubliant les autres. Et tout cet engouement autour de lui m’avait surpris et séduit. Et puis il y avait une telle ambiance. C’était une sensation très étonnante dans une atmosphère inoubliable.
Une anecdote sur le Prix d’Amérique ?
Pas vraiment, mais lors de notre venue à Vincennes pour fêter notre titre olympique, j’ai participé à une petite course avec Jean-Michel Bazire, que je connaissais déjà. Un grand moment. Le contact avec les drivers me plaît, le côté tactique de la course, et puis ce sentiment de n’avoir aucun autre contact avec le cheval que les rènes. Nous, cavaliers, on est en selle, on peut sentir l’animal, faire corps avec. Les driver, eux, n’ont que leurs mains, c’est assez bluffant. Et puis la décontraction de Jean-Michel est incroyable.
Où serez-vous dimanche ?
Je dois monter dans un concours national au Mans, parce que je prépare mes chevaux pour la Coupe du Monde et le Grand Prix 5 étoiles de Bordeaux, mais je vais m’arranger pour le voir à la télé… Mon favori ? Evidemment, Bold Eagle. Je pense qu’il va marquer son temps. Dans tous les cas, ça va être une course très tactique…
(Source : Turfcom)

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Les années 2000, pour un grand nombre de passionnés, sont surtout les années Varenne. Mais d’autres champions s’y sont illustrés.

Le champion transalpin, véritable phénomène pour beaucoup d’observateurs, a indiscutablement marqué la décennie de son grand talent. Mais il faut noter également l’avènement de Jag de Bellouet, privé d’une deuxième couronne sur tapis vert, et celui d’Offshore Dream, double vainqueur comme Varenne, et premier trotteur à faire afficher 1’12’’0 sur les 2.700m du Prix d’Amérique.
2000 : Pour le premier Prix d’Amérique du nouveau siècle, c’est un petit cheval au jeu de jambes hors du commun qui crève l’écran et brûle la piste : Général du Pommeau, déferré des quatre pieds, contre l’attaque pourtant très sèche du crack italien Varenne, et s’envole dans le dernier tournant vers une retentissante et très facile victoire. Il pulvérise le record du parcours devenant le premier trotteur à descendre sous les 1’13’’ (1’12’’6).
2001 : la revanche programmée des protagonistes de l’an dernier a bien lieu : le « Général » contre « Il Capitano », surnom italien de Varenne. Cette fois, ce dernier attaque de loin, et Général du Pommeau ne parvient pas à remonter le champion transalpin, perdant même la deuxième place tout à la fin au profit de Fan Idole. Élevé par Jean-Pierre Dubois, entraîné par un finlandais Jori Turja et drivée par l’italien Paolo Minucci, Varenne offre un nouveau Prix d’Amérique à l’Italie longtemps après Nike Hanover (1964). L’année suivante, le crack italien double la mise en attaquant encore de loin tandis que Général du Pommeau est englué dans le peloton. Malgré une fin de course étourdissante, le champion de Jules Lepennetier doit se contenter de la deuxième place nettement devant Insert Gédé.
2003 : tout le monde s’attend à un affrontement entre le pensionnaire d’Yves Dreux Insert Gédé et le bolide suédois de Stefan Melander Scarlet Knight arbitré par Général du Pommeau désormais âgé de 9 ans. Sous une pluie battante, c’est finalement le sorcier belge Jos Verbeeck qui surprend ses rivaux en parvenant à faire sprinter Abano As après s’être dégagé de la corde, offrant ainsi à l’Allemagne son unique Prix d’Amérique. Battu d’un souffle, Insert Gédé se console avec la deuxième place devant Gigant Neo que drivait Jean-Michel Bazire.
2004 : Jean-Michel Bazire, au sulky de son pensionnaire Késaco Phédo, prend une éclatante revanche sur Abano As, deuxième, se mettant hors de portée du redoutable rush final du trotteur allemand. Troisième en trottant longtemps à l’extérieur, Jag de Bellouet fait impression.
2005 : vainqueur une semaine plus tôt du Prix de Cornulier au trot monté, Jag de Bellouet attaque au bas de la montée et s’impose en force sous la férule de son jeune driver Christophe Gallier. Il devance nettement Gigant Neo et le concurrent de Jacques-Henri Treich, Ilster d’Espiens. Cette arrivée des deux premiers, dans cet ordre, est exactement la même l’année suivante, mais Jag de Bellouet se voit disqualifié de cette victoire quelques semaines plus tard, un produit interdit ayant été retrouvé dans son organisme à cause d’une contamination accidentelle d’un lot de vitamine C.
2007 : âgé de 5 ans, et récent lauréat du Critérium Continental lui permettant d’être au départ, Offshore Dream dépose ses adversaires dans le dernier tournant et s’en va vers un facile succès. Seul Kool du Caux parvient à garder le contact, la coalition de Jean-Michel Bazire, Kazire de Guez, Kesaco Phédo et Jardy terminant ensuite dans cet ordre. L’année suivante, le pensionnaire de Pierre Levesque, ramené par son compagnon de box Meaulnes du Corta, prend l’avantage dans la ligne d’arrivée et résiste au bon retour du scandinave Opal Viking offrant un nouveau doublé à la famille Levesque dans le Prix d’Amérique.
2009 : Drivé par un jeune driver en pleine ascension, Franck Nivard, Meaulnes du Corta, installé en tête dès la descente, accélère dans le dernier tournant et sème ses adversaires, finissant loin devant les autres. Première victoire pour Franck Nivard, mais surtout, un troisième Prix d’Amérique consécutif pour son entraîneur, Pierre Levesque qui drivait Offshore Dream (6ème) ce jour-là.
 (Source : Turfcom)

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Après avoir été le driver gagnant des Prix d’Amérique de Meaulnes du Corta, puis de Ready Cash, Franck Nivard est désormais le pilote de Bold Eagle au sulky duquel il sera le favori du Prix d’Amérique Opodo Finale EpiqE Series de dimanche prochain. Retour sur le passé d’un pilote d’exception.

Fils de l’entraîneur Jean-François Nivard, Franck Nivard naît à Avranches en 1979. Très vite, il se destine à faire le métier et entre à l’école de Graignes, puis en apprentissage chez Marcel Vaudoit. Sacré Meilleur Apprenti de France en 1996, il effectue ensuite des stages chez Jean-Pierre Dubois et Jean-Baptiste Bossuet, et remporte son premier Groupe I, le Critérium des Jeunes, pour Pierre-Désiré Allaire au sulky de Nelson de Vandel. Pratiquant avec un égal bonheur les deux disciplines du Trot, il s’impose très vite comme une des valeurs sûres des jeunes pilotes en pleine ascension. En 2009, il franchit le cap des 1.000 victoires, puis celui des 2.500 en janvier 2016, quelques jours avant de s’adjuger son quatrième Prix d’Amérique Opodo avec Bold Eagle. Entre-temps, Meaulnes du Corta en 2009, puis Ready Cash en 2011 et 2012 lui avaient déjà offert ce bonheur. Lauréat de 24 Groupe I à l’attelé, de 19 Groupe I au monté, et de 102 Groupe II dans les deux disciplines confondues, dauphin attitré de Jean-Michel Bazire au Sulky d’Or, il a également remporté l’Étrier d’Or en 2011. Titulaire d’une licence d’entraîneur depuis 2006, fin tacticien, toujours respectueux de ses partenaires et respecté par ses collègues, il est surnommé Francky la Main Froide pour son exceptionnel sang-froid, secret de bon nombre de ses victoires.

(Source : Turfcom)

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Les années 90 débutent par les adieux d’Ourasi en pleine gloire, et personne n’imagine qu’un an à peine après la retraite du « Roi Fainéant », un nouveau venu va s’installer de plain-pied dans la Légende du trot, et remporter le Prix d’Amérique en arrivant invaincu après 29 sorties.

Aucun doublé au cours de ces années 90 avec une hiérarchie changeante au fil des ans, mais Ténor de Baune et son exploit marquent d’emblée la décennie.

1991.  L’année commence donc par un exploit historique et unique. Ténor de Baune, ménagé dans sa jeunesse et révélé à l’âge de 4 ans, s’aligne dans l’épreuve suprême fort de ses 29 victoires dans les 29 courses auxquelles il a participé. Puissant et inoxydable, l’alezan de Jean-Baptiste Bossuet, après un extraordinaire mano-a-mano de presque deux kilomètres avec Rêve d’Udon, parvient à faire plier son aîné pour s’imposer en force et remporter sa trentième victoire consécutive. Jamais dans l’Histoire du Trot, un concurrent n’avait enlevé le Prix d’Amérique en se présentant invaincu. Cet exploit n’a jamais été réédité.

92. Installé en tête depuis la montée, Verdict Gédé, un moment débordé par le grand favori Ultra Ducal dans la ligne d’arrivée, parvient courageusement à lui reprendre une longueur pour le priver d’une victoire qui lui semblait offerte.

93. La ballerine suédoise Queen L, aux allures si aériennes, conserve un mince écart sur le gros outsider et rapide finisseur Ukir de Jemma pour offrir à son entraîneur/driver Stig H. Johansson l’unique Prix d’Amérique de sa prestigieuse carrière.
94. Un jeune driver belge, associé à un trotteur canadien considéré un peu comme un cheval d’amateurs et propriété d’un allemand, s’assure presque deux cent mètres d’avance pour conserver le minimum sur le fil sur Vourasie, la jeune soeur du quadruple lauréat retraité. Jos Verbeeck venait de frapper un grand coup avec Sea Cove, montrant sa maîtrise tactique et sa malice. Ce ne sera pas son seul coup de maître.
95. En pleine possession de ses moyens, Vourasie est au sommet de son art et de sa forme au départ du Prix d’Amérique. Troisième en 1993, puis deuxième de l’échappé Sea Cove en 1994, elle est la favorite de l’épreuve. Revenue en progression sur les leaders dans le dernier virage, elle sprinte courageusement mais ne peut résister à une petite jument venue dans son dos qui la déborde tout à la fin. Pilotée par une jeune suédoise, Helen Johansson (homonyme mais non parente avec Stig), Ina Scot offre le Prix d’Amérique à la première – et unique à ce jour – femme driver.
96. Coktail Jet, élevé, entraîné et piloté par Jean-Etienne Dubois, fils cadet de Jean-Pierre, placé aux avant-postes dès la descente, sème ses adversaires dans la ligne d’arrivée pour l’emporter facilement. Il deviendra un des plus grands étalons du cheptel actuel.
97. Deuxième l’année précédente, Abo Volo, encore piloté par Jos Verbeeck, remporte son Prix d’Amérique de bout en bout treize ans après son père Lurabo. Si on excepte Passeport avant la seconde guerre mondiale, ce doublé rarissime père/fils n’a été réalisé que l’an dernier par Bold Eagle, fils de Ready Cash.
98. Nouvel exploit du driver belge Jos Verbeeck qui, avec sa partenaire Dryade des Bois et après avoir perdu une bonne vingtaine de mètres au départ, parvient à revenir puis à slalomer dans la ligne d’arrivée pour priver Echo d’un succès qui lui semblait acquis.
99. Entraînée par Jimmy Takter, la sprinteuse américaine Moni Maker s’aligne dans le Prix d’Amérique un an après sa deuxième place dans le Prix de France. Pilotée en confiance par Jean-Michel Bazire qui l’installe en tête dès la plaine, elle dépose ses adversaires dans le dernier tournant pour l’emporter avec une belle marge. C’était le premier Prix d’Amérique pour JMB.
(Source : Turfcom)