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Dans une course marquée par plusieurs faux départs et un final incroyable entre deux grands champions, Readly Express gagne son duel face à Bold Eagle et entre dans la légende du Grand Prix d’Amérique.

Dès le départ, la tension était palpable. Désireux de retrouver son rang et de remporter un troisième championnat du monde des trotteurs, trois décennies après Ourasi, Bold Eagle provoque un premier faux départ, imité quelques minutes plus tard par Propulsion. Les 18 gladiateurs sont tous prêts à en découdre. Après plusieurs tentatives infructueuses, le départ est finalement donné avec une petite dizaine de minutes de retard. Tandis que Bélina Josselyn part sur un temps de galop, Valko Jenilat, Readly Express et Charly du Noyer partent tambour battant, suivis de près par Bird Parker, Propulsion et Bold Eagle. En tête devant les tribunes, Valko Jenilat est relayé par Propulsion dans le bas de la descente, avant de voir Bird Parker lui ravir la pole position. Dans la montée, Jean-Philippe Monclin attend les attaques mais la positions ne varient guère. En deuxième épaisseur, le nez au vent, Charly du Noyer emmène dans son sillage Readly Express suivi comme son ombre par Bold Eagle. A l’entame du dernier tournant, Björn Goop joue son va-tout et décale Readly Express. Le protégé de Timo Nurmos se porte à la hauteur de l’animateur Bird Parker mais Franck Nivard, au sulky de Bold Eagle, décale à son tour le double tenant du titre. La lutte entre les deux fils de Ready Cash est somptueuse et sous les encouragements des dizaines de milliers de spectateurs présents à Vincennes Hippodrome de Paris, Bold Eagle prend le meilleur à mi-ligne droite finale.

Les larmes de joie de Björn Goop

Courageux en diable, Readly Express n’abdique pas. Le phénomène scandinave repart de plus belle pour venir briser le rêve de triplé de Bold Eagle. Quatre ans après Maharajah, la Suède brille à nouveau dans le Grand Prix d’Amérique. « C’est difficile de décrire ce que je ressens, déclare Björn Goop au micro d’Equidia Live. J’ai pleuré au sulky. C’était mon rêve de gagner cette course. Et c’est fait. Quelle course. J’avais Bold Eagle dans mon dos et je savais qu’il pouvait me battre. Mais mon cheval ne s’arrête jamais. Il a un coeur exceptionnel. » Readly Express égale le record de son « frère » Bold Eagle (1’11’’2) qui n’a clairement pas démérité. « Bold Eagle était mieux que les fois précédentes, estime son driver Franck Nivard. J’ai eu un super parcours. A l’entrée de la ligne droite, je me suis dit que j’avais gagné. Mais Readly Express est un phénomène et il est reparti. Il n’y a pas à rougir d’être battu. Readly Express a un an de moins que « Bold ». C’est un fantastique cheval. » Après avoir évolué dans le dos de Bird Parker, Propulsion termine fort et s’octroie le second accessit devant Bélina Josselyn et Briac Dark.

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Commentateur vedette sur la chaîne Equidia, Pierre-Emmanuel Goetz est un spécialiste du Grand Prix d’Amérique et vit sa passion pour le Trot à fond puisqu’il est également driver amateur et propriétaire. Il livre son analyse à la veille du championnat du monde des trotteurs.

Quel est votre plus beau souvenir dans le Grand Prix d’Amérique (sportivement et émotionnellement parlant) ?

Sans hésiter le Prix d’Amérique de Général du Pommeau, en 2000. C’était la première fois qu’il y avait un kop de supporters à Vincennes. Et puis « Général » était un petit cheval très attachant, avec un jeu de jambes extraordinaires. A l’époque, il n’évoluait pas dans une grosse écurie et beaucoup de gens ont pu s’identifier à lui et à son staff. Sa victoire fut somptueuse : il a accéléré de façon incroyable et puis il était entraîné et drivé par Jules Lepennetier, un homme lui aussi très attachant.

Quel regard portez sur l’édition 2018 du Grand Prix d’Amérique ?
Avant l’hiver, je pensais que Bold Eagle serait difficile à battre. Depuis le Grand Prix de Belgique, j’ai des doutes. Ce sera une édition très ouverte.

Pensez-vous que Bold Eagle est capable de remporter un troisième championnat du monde des trotteurs d’affilée ?

J’étais sûr de moi (et de lui) avant ses succès en 2016 et 2017. Cette année ça va être très rude, il lui faudra un parcours idéal pour gagner une troisième fois, mais pour la beauté du sport ce serait extraordinaire qu’il gagne.

Quels sont vos cinq favoris pour ce 97ème Grand Prix d’Amérique ?
Pour moi, Propulsion est le cheval à battre car il a été éblouissant dans le Grand Prix de Bourgogne et va avoir de la fraîcheur en ayant fait l’impasse sur le Grand Prix de Belgique, Readly Express aussi s’annonce redoutable : il a fait un numéro dans le « Belgique ». Ensuite, Bold Eagle bien sûr et Bird Parker. Il y aura un match entre ces quatre pour la gagne. Je place ensuite Bélina Josselyn : on n’a pas pu la juger dans le « Belgique » en raisond de son accrochage avec Readly Express.

Qu’est-ce qui fait selon vous que le Grand Prix d’Amérique est la course de trot la plus populaire au monde ?
Le Grand Prix d’Amérique rassemble les meilleurs chevaux européens et même américains. Cette course fait partie de la culture française, elle a une histoire et a mis en avant de grands exploits sportifs. C’est une course vraiment pas comme les autres, de par la distance et le profil de la piste qui ne ressemble à aucune autre au monde, avec un tour de piste de presque 2000 mètres et un profil valonné. Le Grand Prix d’Amérique fait vibrer d’un bout à l’autre, avec beaucoup d’actions et de mouvements dans le peloton, un spectacle constant. En comparaison, les autres grandes courses internationales sont un peu ternes dans leur scénario et déroulement et depuis que je suis gamin, j’ai toujours entendu dire professionnels et turfistes dire que le Grand Prix d’Amérique est LA course à gagner, le Graal.

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C’est un dimanche exceptionnel qui attend les aficionados du trot à Vincennes Hippodrome de Paris. La réunion la plus médiatisée de l’année nous réserve de grosses émotions. Le programme ici.

Un moral d’acier

Le 97ème Grand Prix d’Amérique, Finale du Circuit Trot des EpiqE Series, s’annonce palpitant avec un match France-Suède en perspective. Deux des favoris sont suédois : Propulsion et Readly Express, face aux tricolores Bold Eagle, en quête d’un formidable triplé dans l’Amérique, et Bird Parker, lauréat de deux étapes EpiqE Series et en tête au classement des meilleurs trotteurs du tournoi. Un immense moment de sport attend le public de Vincennes Hippodrome de Paris.

A partir de 12h45, ne manquez pas le Grand Show Equestre Lorenzo suivi, à partir de 13h, de la présentation des 18 drivers du Grand Prix d’Amérique dans le cadre du traditionnel défilé Harley-Davidson. A 13h50, ce sera le coup d’envoi de la réunion de courses puis, à 15h30, aura lieu le Carrousel des Lances de la Garde Républicaine. La pression montera d’un cran à 15h52 avec l’entrée en piste des 18 Cracks participant au championnat du monde des trotteurs. Départ de la course de trot la plus convoitée au monde à 16h05 avec la remise de trophées à 17h15.

De nombreuses personnalités attendues

Si vous ne pouvez pas vous rendre à Vincennes Hippodrome de paris, où près de 40 000 spectateurs sont attendus, il est possible de suivre l’événement sur différents médias aux horaires indiqués : TF1 (16h), LCI (15h20), Equidia (11h), RMC Info Talk Sport (14h30) et en direct sur le site web Lequipe.fr. De nombreuses personnalités institutionnelles seront présentes pour assister au Grand Prix d’Amérique : Monsieur Stéphane TRAVERT, Ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation, Madame Jacqueline GOURAULT, Ministre auprès du ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur, Madame Sophie CLUZEL, Secrétaire d’État auprès du Premier ministre chargée des Personnes handicapées, Son Excellence Madame Veronika WAND-DANIELSSON, Ambassadeur de Suède, Son Excellence Monsieur Giandomenico MAGLIANO, Ambassadeur d’Italie Son Excellence, Monsieur Alexey MESHKOV, Ambassadeur de Russie.

D’autres « VIP » seront également de la partie tels que Guillaume de TONQUEDEC, Elodie FONTAN, Michel DENISOT, Thierry LHERMITTE, Aurélien WIIK, Sofia ARAM, Pierre GASLY, Caroline ITHURBIDE, Philippe LACHEAU, Daniela LUMBROSO, Estelle MOSSELY, Patrick BRAOUDÉ, Sophie DUEZ, Hugo PHILIP, Evelyne BOUIX, Pierrette BRÈS, Radu MIHAILEANU, Fiona GELIN, Mario LURASCHI, Elisa TOVATI, Laurent OLMEDO, Jean-Louis TRIBES, Christophe SOUMILLON, Sophie THALMANN, Boris EHRGOTT, Lionel CHARBONNIER, Brahim ASLOUM ou encore le footballeur international du Paris Saint-Germain Adrien RABIOT.

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Comme chaque année, les meilleurs trotteurs suédois viennent défier nos cracks tricolores. Seuls six d’entre eux sont parvenus à inscrire leur nom au palmarès du Grand Prix d’Amérique depuis sa création, en 1920. Mais cette année, force est d’admettre que la Suède est bien armée pour briller.

Si les « Frenchies », Timoko en tête, peuvent se targuer d’avoir brillé à plusieurs reprises dans l’Elitloppet, le Grand Prix d’Amérique suédois, il n’en va pas de même pour les trotteurs scandinaves. Lors des dix dernières éditions du championnat du monde des trotteurs, seul un compétiteur, Maharajah, est parvenu à se hisser sur la plus haute du marche du podium. Authentique champion et dauphin de Ready Cash lors de l’édition 2011, le protégé de Stefan Hultman a dû patienter jusqu’à sa quatrième tentative, à 9 ans, et sans avoir disputé une des épreuves qualificatives, avant d’être sacré.

Readly Express et Propulsion, les deux terreurs

Le profil des candidats suédois dans ce 97ème championnat du monde varie sensiblement. Trois d’entre eux, entraînés en Suède, constituent des premières chances. Né en Norvège d’un père français et entraîné en Suède, Lionel a l’avantage de l’expérience puisqu’il est le plus confirmé à Vincennes Hippodrome de Paris et qu’il dispute l’épreuve reine pour la troisième année d’affilée. Il s’était classé troisième en 2017. Quatrième l’an passé en ayant été très malheureux, Propulsion reste sur un succès dans le Grand Prix de Bourgogne et sera drivé par le dernier driver suédois vainqueur de la « Belle » : Örjan Kihlström. Quant à Readly Express, sa musique parle d’elle-même : 20 victoires et 100% de podiums. Le double champion d’Europe, évoluant sous la férule de Timo Nurmos, aura pour partenaire Björn Goop, double lauréat de l’Elitloppet avec l’inoubliable Timoko. Readly Express a validé son billet pour l’Amérique en remportant avec brio le Prix Ténor de Baune. C’est sans doute le plus « français » des concurrents suédois puisqu’à l’instar de Bold Eagle, Bird Parker et Charly du Noyer, c’est un fils de… Ready Cash.

Ecrit par & déposé en vertu de Actualités, EpiqE Series .

La 97ème édition du championnat du monde des trotteurs, finale du Circuit Trot des EpiqE Series, s’annonce spectaculaire et indécise avec 18 compétiteurs sur la ligne de départ. La course de trot la plus convoitée de la planète nous réserve un suspense haletant.

Lauréat des deux dernières éditions du Grand Prix d’Amérique et en quête d’un triplé qui n’a plus été réalisé depuis le légendaire Ourasi, Bold Eagle devra jouer son meilleur répertoire ce dimanche pour entrer dans l’histoire du Groupe I international. Le pensionnaire de Sébastien Guarato a posé un genou à terre en s’inclinant à trois reprises au cours du meeting d’hiver, aux dépens de Bird Parker (à deux reprises) et Propulsion. Mais le fils de Ready Cash n’a pas perdu la guerre et son palmarès exceptionnel, riche de 15 Groupes I, inspire le respect. Son pilote, Franck Nivard, est par ailleurs le driver en activité le plus titré dans l’Amérique avec cinq lauriers à son actif.

Des entraîneurs fortement représentés

Cette 97ème édition devrait s’avérer très tactique avec un match dans le match entre plusieurs entraîneurs de renom. Double tenant du titre, Sébastien Guarato délègue à lui seul cinq membres de sa « Dream Team » : Bold Eagle, le rouleau compresseur Valko Jenilat (lauréat du Grand Prix de Bretagne), Billie de Montfort, Booster Winner et le vainqueur du Critérium des 5 Ans Carat Williams. Daniel Redén, révélation de la première saison des EpiqE Series, est triplement représenté avec sa meilleure « cartouche » Propulsion (vainqueur du Grand Prix de Bourgogne), Lionel et Wild Honey. De son côté, Philippe Allaire, en pleine baraka, pourra compter sur Bird Parker (en tête au challenge des EpiqE Series) et Charly du Noyer pour tenter de gagner la « Belle » pour la première fois dans le rang des entraîneurs, après avoir soulevé la coupe deux fois avec Ready Cash en tant que propriétaire.

Jean-Michel Bazire se chargera d’arbitrer les débats. Deuxième en 2017 avec Bélina Josselyn, l’homme aux 19 Sulkys d’Or, vise un quatrième trophée dans le Grand Prix d’Amérique. Pour la première fois depuis le début du meeting, l’alezane flamboyante évoluera sans ses chaussures, ce qui pourrait changer la donne. Voltigeur de Myrt dispute quant à lui son quatrième championnat du monde des trotteurs. Troisième en 2016, l’aguerri Oasis Bi est de retour sur notre sol pour son dernier grand défi.

Jour de premières

Quatre pilotes participent à leur premier championnat du monde des trotteurs. Mathieu Mottier (non-partant de dernière minute l’an passé avec Anna Mix) sera associé à Booster Winner. Göran Antonsen, le propriétaire de Lionel, a choisi d’être au sulky du fils de Love You, troisième de l’épreuve l’an passé. Daniel Olsson, qui n’a plus drivé en France depuis 2006, retrouve la cendrée parisienne avec Wild Honey. Enfin l’Etrier d’Or 2017 Alexandre Abrivard aura la responsabilité de driver Billie de Montfort, qu’il pilote pour la première fois de sa carrière.

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C’est un événement incontournable associé à l’image du Championnat du Monde des trotteurs. Les ventes du Grand Prix d’Amérique, organisées par Arqana Trot, attirent des acheteurs des quatre coins du monde. Durant 48 heures, de jeudi à vendredi, ils seront nombreux à faire le déplacement à Vincennes Hippodrome de Paris pour assister aux ventes aux enchères et à l’Expo Etalons.

En préambule au week-end du Grand Prix d’Amérique, les ventes du Grand Prix d’Amérique et la célèbre Expo Etalons attirent un public nombreux à Vincennes Hippodrome de Paris. Concentrées depuis 2017 sur deux jours (contre trois auparavant), les ventes du Grand Prix d’Amérique s’articulent autour de trois rendez-vous. Elles débutent le jeudi 25 janvier avec la vente d’élevage, consacrée aux parts d’étalons et aux poulinières, en fin de journée à partir de 19h. Le lendemain, une soixantaine de lots (chevaux à l’entraînement) passeront sur le ring d’Arqana Trot entre 11h et 13h, avant le clou du spectacle : la « Vente Prestige » à partir de 19h. La notoriété internationale de ces ventes aux enchères est notamment due à la qualité du catalogue avec des étalons au palmarès quatre étoiles et des souches maternelles très convoitées.

L’effervescence dans le grand hall de VHP

Pour la 31ème fois de son histoire, le grand hall de Vincennes Hippodrome de Paris accueille l’Expo Etalons, moment particulièrement apprécié des socio-professionnels et des visiteurs qui peuvent se renseigner sur les élevages dont regorge l’Hexagone dans un cadre particulièrement convivial. Ce vendredi 26 janvier, de 8h30 à 22h, ce sont plus de 120 stands qui vous attendent dans le grand hall avec 23 haras représentés, ainsi que des courtiers spécialisés dans les ventes de parts d’étalons. Mais ce qui fait le charme de l’Expo Etalons, c’est aussi la centaine de fournisseurs présents sur place qui vous font découvrir toutes les dernières nouveautés en matière de produits et services en tout genre. L’entrée est gratuite.

Pour se rendre à Vincennes Hippodrome de Paris, cliquez ici.

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Dimanche prochain, Briac Dark sera pour la deuxième année consécutive au départ du Grand Prix d’Amérique, dont il a terminé cinquième l’an dernier, après avoir obtenu sa qualification en terminant à la troisième place du Grand Prix de Bourgogne. Au début du meeting d’hiver, le champion de Guy Barou n’était pourtant nullement assuré d’une participation en raison d’une période de repos forcé qui pouvait hypothéquer sa présence.

A la sortie du précédent meeting d’hiver qu’il avait achevé par une deuxième place dans le Grand Prix de Paris entre Bold Eagle et Bird Parker, la saison 2017 de Briac Dark promettait d’être riche. Se profilaient alors à l’horizon les meilleures épreuves de la saison estivale à Vincennes Hippodrome de Paris, comme les Prix René Ballière et Prix d’Eté. Autant d’occasions de confirmer son ascension parmi les tout meilleurs trotteurs du pays. Mais Guy Barou, son propriétaire, et Thierry Duvaldestin, son entraîneur, doivent revoir leur plan une fois le cheval de retour à l’entraînement après sa saison de monte. Briac Dark souffre en effet d’un problème physique qui le contraint au repos. Tant et si bien que les mois passent et que Briac Dark ne fait sa rentrée (gagnante) que le 22 novembre dernier à Mons (en Belgique), alors que le meeting d’hiver de Vincennes a déjà débuté depuis trois semaines et que le Grand Prix de Bretagne, première des épreuves de qualification pour le Grand Prix d’Amérique, s’est disputé quelques jours plus tôt.

Un moral d’acier

Dans ces conditions, une participation à la grande épreuve paraît sinon compromise du moins incertaine. Malgré un optimisme dont il ne se départit jamais quand il s’agit de son champion, Guy Barou explique alors avoir mis en place avec son entraîneur « un rétroplanning pour essayer que Briac Dark soit au mieux pour le Grand Prix de Paris si tout va bien », incluant notamment plusieurs semaines de balnéothérapie chez Hervé Chauve-Laffay. L’objectif principal de l’hiver est décalé de quelques semaines, en fin de meeting, moment où le cheval doit être au mieux physiquement. Mais Briac Dark va prendre de vitesse son entourage (et ses adversaires).

Objectif : faire mieux que 5e dans l’Amérique

Dans le Grand Prix de Bourgogne (le 31 décembre), il se classe en effet à la troisième place derrière Propulsion et Bold Eagle, une performance qui lui assure sa présence au départ du Grand Prix d’Amérique. Cet effet de surprise n’est pas d’ailleurs sans rappeler ce qui s’était déjà passé lors du précédent meeting, alors qu’il avait rejoint les boxes de Thierry Duvaldestin quelques semaines plus tôt. « Il est revenu plus vite qu’on ne le pensait, avait alors commenté Guy Barou. On le savait capable de se qualifier pour un Prix d’Amérique mais peut-être pas dès cette année. » Un an plus tard, Briac Dark maîtrise décidément l’art du rebond et s’apprête à disputer son deuxième Grand Prix d’Amérique avec l’intention de faire encore mieux que l’an dernier (cinquième) deux mois seulement après son retour à la compétition.

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« LeTROT est très heureux de pouvoir inaugurer cette nouveauté historique à l’occasion de la plus prestigieuse course du monde dans notre discipline, le Grand Prix d’Amérique. Cette innovation 100% française constitue une prouesse technologique unique au monde, au service de tous : les parieurs, les amateurs de sport mais aussi les acteurs des courses. C’est une nouvelle ère qui s’ouvre aujourd’hui. » Dominique de Bellaigue

C’est par ces mots que le Président LeTROT Dominique de Bellaigue commente l’arrivée du système EpiqE Tracking. L’appli est disponible en téléchargement à partir de maintenant et les premières images sur TF1, LCI et Equidia seront découvertes à l’occasion du Grand Prix d’Amérique de dimanche. Fruit du travail commun de LeTROT, France Galop, le PMU, la Fédération Nationale des Courses Hippiques et Equidia, à travers leur marque commune EpiqE, le système EpiqE Tracking offre un nouveau regard sur les courses de chevaux. Grâce à une technologie unique au monde, de par sa précision de 25cm (un degré de précision encore inégalé dans l’univers du sport), EpiqE Tracking révolutionne la façon de suivre le sport hippique. Symbole de cette innovation, le capteur GPS, placé sur chaque concurrent des grandes courses et sur lequel s’appuie cette prouesse technologique, pèse moins de 150 grammes et transmet en temps réel pour chaque concurrent engagé, 10 données par seconde.

Comment profiter de EpiqE Tracking ?
L’application est disponible et téléchargeable pour tout type de smartphone. Quant à l’habillage TV, il sera visible sur TF1, LCI et Equidia, ainsi que sur les grands écrans des hippodromes.

Plus d’immersion
Les jeunes et le public à conquérir vont s’approprier une nouvelle façon de suivre les grandes courses. Plus immersive, plus précise aussi, la voici encore plus ludique, en parfaite harmonie avec les nouveaux usages sur tous les écrans, téléviseurs, tablettes et smartphones. Par le prisme des nouvelles technologies et du jeu sur écran, ils vont retrouver des codes qui leur sont chers.

Plus de lisibilité
Pour les connaisseurs et adeptes des courses de chevaux, le volume de données mises à disposition durant la course (sur son second écran) et en replay leur permettront d’affiner plus que jamais leur analyse et donc, pour les parieurs, encore mieux cibler leurs jeux. Enfin, cette innovation 100% française offrira aux professionnels des courses une mine d’informations et de datas, sources de débriefings pointus visant à l’amélioration de la performance soit de leur cheval, soit des pilotes. En temps réel, ce sont plus de 20 données statistiques différentes (position, vitesse, écart entre les concurrents, accélérations décélérations, temps de passage…) qui seront collectées et ce, 10 fois par seconde.

Pour tout savoir sur le système EpiqE Tracking, consultez ici le site officiel EpiqE.fr.

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Quel regard portent les autres pays sur le Grand Prix d’Amérique ? Comment considère-t-on l’évènement majeur du Trot dans les pays concernés par les trotteurs ? Nous avons interrogé le Top driver américano-canadien Yannick Gingras, l’entraîneur/driver italien Marco Smorgon, le driver néerlandais Robin Bakker et l’entraîneur suédois Stefan Hultman afin de mieux appréhender l’impact dans les autres pays de ce que l’on appelle volontiers en France le Championnat du Monde des Trotteurs.

Yannick Gingras :
Dans le Prix d’Amérique 2015, Yannick Gingras drivait Maven, la jument de Jimmy Takter dont il est l’un des pilotes attitrés aux USA, lors de l’une de ses 4 seules apparitions françaises. Crack-driver des épreuves nord-américaines, quadruple vainqueur consécutivement de l’Hambletonian Oaks (l’Hambletonian des pouliches) et de bon nombre d’autres courses prestigieuses telles que le Kentucky Futurity ainsi que de nombreuses Breeders Crown, il approche des 7.000 victoires sur le continent américain.
«Pour les américains, il y a 3 grandes courses au trot dans le monde : sans ordre de préférence, l’Elitloppet, l’Hambletonian et le Grand Prix d’Amérique. On les met sur le même pied en termes d’importance. Si les deux premiers se courent sur le mile, le Grand Prix d’Amérique avec sa longue distance est surtout fait pour les chevaux européens, les américains ne sont pas habitués aux longs parcours avec des dénivelés différents. Un cheval comme Bold Eagle, qui ressemble physiquement beaucoup à un américain, est pourtant aguerri à ce genre de courses. Aux Etats-Unis, on a énormément de respect pour le Prix d’Amérique qui est probablement, des trois, la plus difficile à gagner, même si dire qu’il s’agit du Championnat du Monde nous paraît un peu exagéré. Cela reste un événement majeur pour nous, on va la regarder sur le câble, même avec le décalage horaire matinal. Et après, on en parlera certainement entre nous sur les hippodromes où on courra l’après-midi.»

Marco Smorgon :
Marco Smorgon se partage depuis longtemps entre la France et son pays natal l’Italie. Entraîneur/driver de nombreux champions qui se sont illustrés en France (Oropuro Bar, Zinzan Brooke Tur ou Romanesque pour ne citer qu’eux), il totalise 53 victoires principalement en région parisienne.
« Pour nous Italiens, c’est vraiment la course la plus importante du monde. Et d’ailleurs, on en a une belle visibilité chez nous car elle est toujours retransmise à la télé. Le Grand Prix d’Amérique, ce n’est pas tant l’allocation qui, finalement, n’est pas beaucoup plus importante que le Derby Italien, c’est qu’il s’agit de la sélection des meilleurs trotteurs du monde. C’est le charme de Vincennes, avec son tracé si particulier où on peut voir des cracks-drivers perdre des courses parce qu’ils sont embarqués à l’extérieur. De toutes façons, le Grand Prix d’Amérique, c’est une course et une journée magiques. »

Robin Bakker :
Très assidu des courses françaises, notamment en drivant les chevaux entraînés par son compatriote Paul Hagoort, Robin Bakker a remporté le Grand Prix de l’UET 2014 à Mauquenchy avec Robert Bi et compte 45 victoires à ce jour sur notre sol.
« C’est la plus grande course du monde, elle est très attendue aux Pays-Bas. Personnellement, je me déplace avec un car et j’emmène beaucoup d’amis qui attendent cette journée avec impatience. En Hollande, beaucoup de gens organisent un voyage spécial pour s’y rendre. 7 heures de route, mais un week-end très excitant. C’est un peu comme l’Elitloppet mais le Grand Prix d’Amérique, en termes de sport, c’est encore autre chose. Nous avons la chance de capter Equidia chez nous, et ceux qui ne pourront pas y aller vont la regarder à la télé ou sur leurs ordis. Et puis cette année, ils sont 6 ou 7 à pouvoir gagner, ce qui rend la course encore plus intéressante. »

Stefan Hultman :
Stefan Hultman fait partie des top-entraîneurs suédois du XXIème siècle, et était le mentor de Naglo et de Maharajah, tous deux venus s’imposer dans les plus grandes épreuves françaises. Titulaire de 34 victoires de Groupe I dont les Prix d’Amérique, de France (2 fois) et de Paris, sans oublier 2 GP de l’UET et 1 Elitloppet, ses pensionnaires ses sont imposés en France à 42 reprises.
« Vincennes, c’est la Mecque du Trot, même pour les Suédois. C’est la plus grande course au monde, même si notre Elitloppet est aussi très prisée. Le Grand Prix d’Amérique c’est la course que tout le monde rêve de gagner, la course la plus dure pour laquelle il faut avoir un cheval en acier. En Scandinavie, tout le monde attend le jour J, les médias en parlent beaucoup, il s’agit vraiment d’un événement majeur. Peut-être encore un peu plus cette année car nous avons deux candidats possibles à la victoire avec Propulsion et Readly Express. Mais de toutes façons, les gens aiment le Grand Prix d’Amérique et ceux qui ne pourront pas se rendre à Paris regarderont la course en direct à la télévision. »